16 mars 2010
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20:42
Grâce à une réactivité certaine j'ai pu profiter d'une place gratuite pour aller voir en avant première "les gardiens de l'ordre", un film policier français.
Synopsis Ginette : Lors d'une ronde de nuit qui tourne mal, Simon et Julie, deux simples gardiens de la paix, blessent un jeune cadre qui a abattu sans raison un de leurs coéquipiers. Accusés à tort de bavure et lâchés par leur hiérarchie, ils décident de prouver leur innocence en enquêtant sur la drogue responsable du coup de folie de leur agresseur.
Policiers le jour, dealers la nuit... et tout jeunes amants, ils vont peu à peu remonter la filière d'une nouvelle sorte d'amphétamines dangereuses et surpuissantes : les sphinx. En infiltrant la bande de trafiquants qui fabrique cette drogue, Simon et Julie tentent de parvenir jusqu'au laboratoire clandestin, alors que leur hiérarchie et les dealers risquent à chaque instant de découvrir leur double vie...
Soyons fou ! Allons y gaiement, sans même jeter un œil à la bande annonce. On comptera les mouches sur les ânes une fois la fin de la foire.
Le film en lui même n'est pas si mal. Bien que conventionnel et ne dégageant pas une impression d'un renouveau flagrant, le scénario fait amande honorable. Je suis assez vite rentré dans le vif du sujet jusqu'à ce que je réalise que l'un des rôles principaux est tenu par Fred Testot (oui oui le Fred de chez Omar et Fred). Les temps sont certes durs, la crise est passée par là mais de là à franchir le pas et aller jusqu’à prendre l’humoriste pour camper le personnage d'un flic qui plus est impulsif, violent et à l'âme un brin torturée fallait oser. Cela devait sans doute être le seul comédien low cost susceptible de répondre à un budget serré.
N'est pas Coluche qui veut. Fred attendra son Tchao Pantin. En plus d'être peu crédible dans la peau du personnage, le comique joue plutôt mal. Par moment j'ai l'impression qu'il n'y croit pas lui même dans son interprétation. C'est le principal point faible du long métrage.
Cécile de France, ainsi que la majorité des autres acteurs s'en tirent un peu mieux mais sans toutefois déclencher l’hystérie des foules. Pour le reste c'est plutôt regardable, les ficèles ne sont pas trop grosses et un semblant de suspense est entretenu. Les clichés et les travers les plus faciles sont évités.
Lors du final j'étais cramponné dans mon fauteuil, je trépignais. La tension était palpable. Je me demandais si j'allais réussir à me retenir ... d'aller pisser avant la fin du film. Oui ! Bravo ! Je l'ai fait.
Un rapide crochet aux latrines et me revoilà dans la salle pour les tant attendues questions/réponses à l'équipe du film (Cécile de France, Fred Testot, Nicolas Boukhrief (le réalisateur)).
Les spectateurs, une fois un micro entre les mains ne peuvent s'empêcher de jouer de la brosse à reluire en lèche majeure. "Bravo, félicitations, quelle histoire, wow, turlututu chapeau pointu ..." A tel point que je me demande si j'ai assisté à la même projection qu'eux. J’ai du rester coincé dans une dimension parallèle. Les questions moisies, cent fois entendues s'enchaînent : "Vous a-t-il fallu une préparation particulière ? ", "Fred a-t-il fait des blagues sur le tournage", "Ca fait quoi de tenir une arme ? "
Hé les gars ! C'est un film, réveillez-vous ! On ne tire pas avec de vraies balles et les flingues sont factices. Les loulous faut percuter un peu, il existe un métier (Cf fiche ONISEP n° 1478) qui s'appelle bruiteur. De plus les coups ne sont pas portés et les scènes d'amour simulées. (Bien que ce film avec Katsuni me semblait on ne peut plus réel, mais ceci est une autre histoire).
Parmi le lot de questions je dois tout de même avouer que certaines étaient pertinentes. Le réalisateur y a d’ailleurs fort bien répondu (temps et conditions de tournage, problématique budgétaire, caméra HD).
Cécile de France semblait plutôt réservée et manifestement pas hyper emballée d'être ici (tu m'étonnes !) Fred mi sérieux, mi boute en train dynamisait les échanges. J'ai apprécié ses interventions. Le réalisateur quant à lui était plutôt humble et appliqué. Mais là encore j'ai eu l'impression qu'ils étaient tous conscient que les dés étaient jetés et qu’au plus profond d'eux même ils étaient persuadés que le film ferait un bide. Je prédis 3 semaines à l'affiche avant de disparaître dans les profondeurs de l'anonymat du cinéma.
Dire que dans la salle se trouvaient peut-être des spectateurs ayant payé leur place à plus de 10€. Des ouvreuses armées de tubes de vaseline eues été la bienvenue.
Synopsis Ginette : Lors d'une ronde de nuit qui tourne mal, Simon et Julie, deux simples gardiens de la paix, blessent un jeune cadre qui a abattu sans raison un de leurs coéquipiers. Accusés à tort de bavure et lâchés par leur hiérarchie, ils décident de prouver leur innocence en enquêtant sur la drogue responsable du coup de folie de leur agresseur.
Policiers le jour, dealers la nuit... et tout jeunes amants, ils vont peu à peu remonter la filière d'une nouvelle sorte d'amphétamines dangereuses et surpuissantes : les sphinx. En infiltrant la bande de trafiquants qui fabrique cette drogue, Simon et Julie tentent de parvenir jusqu'au laboratoire clandestin, alors que leur hiérarchie et les dealers risquent à chaque instant de découvrir leur double vie...
Soyons fou ! Allons y gaiement, sans même jeter un œil à la bande annonce. On comptera les mouches sur les ânes une fois la fin de la foire.
Le film en lui même n'est pas si mal. Bien que conventionnel et ne dégageant pas une impression d'un renouveau flagrant, le scénario fait amande honorable. Je suis assez vite rentré dans le vif du sujet jusqu'à ce que je réalise que l'un des rôles principaux est tenu par Fred Testot (oui oui le Fred de chez Omar et Fred). Les temps sont certes durs, la crise est passée par là mais de là à franchir le pas et aller jusqu’à prendre l’humoriste pour camper le personnage d'un flic qui plus est impulsif, violent et à l'âme un brin torturée fallait oser. Cela devait sans doute être le seul comédien low cost susceptible de répondre à un budget serré.
N'est pas Coluche qui veut. Fred attendra son Tchao Pantin. En plus d'être peu crédible dans la peau du personnage, le comique joue plutôt mal. Par moment j'ai l'impression qu'il n'y croit pas lui même dans son interprétation. C'est le principal point faible du long métrage.
Cécile de France, ainsi que la majorité des autres acteurs s'en tirent un peu mieux mais sans toutefois déclencher l’hystérie des foules. Pour le reste c'est plutôt regardable, les ficèles ne sont pas trop grosses et un semblant de suspense est entretenu. Les clichés et les travers les plus faciles sont évités.
Lors du final j'étais cramponné dans mon fauteuil, je trépignais. La tension était palpable. Je me demandais si j'allais réussir à me retenir ... d'aller pisser avant la fin du film. Oui ! Bravo ! Je l'ai fait.
Un rapide crochet aux latrines et me revoilà dans la salle pour les tant attendues questions/réponses à l'équipe du film (Cécile de France, Fred Testot, Nicolas Boukhrief (le réalisateur)).
Les spectateurs, une fois un micro entre les mains ne peuvent s'empêcher de jouer de la brosse à reluire en lèche majeure. "Bravo, félicitations, quelle histoire, wow, turlututu chapeau pointu ..." A tel point que je me demande si j'ai assisté à la même projection qu'eux. J’ai du rester coincé dans une dimension parallèle. Les questions moisies, cent fois entendues s'enchaînent : "Vous a-t-il fallu une préparation particulière ? ", "Fred a-t-il fait des blagues sur le tournage", "Ca fait quoi de tenir une arme ? "
Hé les gars ! C'est un film, réveillez-vous ! On ne tire pas avec de vraies balles et les flingues sont factices. Les loulous faut percuter un peu, il existe un métier (Cf fiche ONISEP n° 1478) qui s'appelle bruiteur. De plus les coups ne sont pas portés et les scènes d'amour simulées. (Bien que ce film avec Katsuni me semblait on ne peut plus réel, mais ceci est une autre histoire).
Parmi le lot de questions je dois tout de même avouer que certaines étaient pertinentes. Le réalisateur y a d’ailleurs fort bien répondu (temps et conditions de tournage, problématique budgétaire, caméra HD).
Cécile de France semblait plutôt réservée et manifestement pas hyper emballée d'être ici (tu m'étonnes !) Fred mi sérieux, mi boute en train dynamisait les échanges. J'ai apprécié ses interventions. Le réalisateur quant à lui était plutôt humble et appliqué. Mais là encore j'ai eu l'impression qu'ils étaient tous conscient que les dés étaient jetés et qu’au plus profond d'eux même ils étaient persuadés que le film ferait un bide. Je prédis 3 semaines à l'affiche avant de disparaître dans les profondeurs de l'anonymat du cinéma.
Dire que dans la salle se trouvaient peut-être des spectateurs ayant payé leur place à plus de 10€. Des ouvreuses armées de tubes de vaseline eues été la bienvenue.