2 février 2010
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12:26
Malgré un groupe sans réelle valeur ajoutée j'ai beaucoup apprécié la rando d'une après-midi d'hiver, en pleine foret, sans un bruit. L'occasion était avant tout prétexte à prendre des clichés mon nouvel appareil photo que pour la valeur intrinsèque des participants. Mes photos ne sont pas encore optimales, je commence à croire que c'est t'interface entre le sol et le déclencheur qui merdouille !
Fouler le sol recouvert d'une épaisse couche de poudreuse, admirer les arbres revêtus de leur blanc manteau.
De plus le lieu dit à haute d'énergie, (machins telluriques, histoire de druides, vieilles croyances, sources pour faire des bains de siège, faire l'amour aux arbres ...) se prêtait parfaitement à la promenade. Un lieu de pèlerinage en guise de point central, de la neige qui tombe, dans vent dans les arbres. Mmhhhh un peu plus et cela ressemblait au decor de Shinning. J'étais juste bien. A la traine de mon propre chef pour prendre des photos, profiter de la nature et ... m'éloigner de mon boulet du jour.
Il faut toujours qu'un grain de sable vienne enrayer la machine. Cette fois ci c'est Monsieur Je_sais tout_mieux qui mets mes nerfs à rude épreuve. Monsieur est le mieux équipé, Monsieur donne des conseils à tout le monde façon moniteur de collo, Monsieur à réponse à tout, Monsieur à SA vision des choses. Je me suis retenu de ne pas lui planter mon bâton de rando dans le dos. Insupportable ! Vieux con va ! J'aurai du te laisser pour mort dans un ravin, laisser faire l'hiver et les animaux sauvages. Au printemps on aurait retrouvé ta carcasse de gros blaireau. Oui j'me fait des films. Mais qu'est-ce que ca fait du bien de pouvoir l'écrire. Ah l'insolence de la jeunesse ...
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ToutouU2
1 février 2010
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18:41
Ces dernières années les biopic (film biographique) sont à l’honneur au cinéma. Les longs métrages sur Piaf, Chanel ou bien encore Coluche ont ouvert la voie. Rien d’aberrant que la très prolifique vie de Serge Gainsbourg soit à présent portée à l’écran.
Plutôt que nous livrer une biographie classique et conventionnelle de l’artiste, le réalisateur Joann Sfar propose un contre-pied en jouant la carte du conte musical.
Pour cause, l’ originale apparition d’une étrange marionnette désarticulée symbolisant la conscience du chanteur peut dérouter. Mais petit à petit cet intrus devient familier et finit par être une entité propre et indispensable au film.
Le film retrace les faits marquant de la vie de Lucien Ginsburg de son vrai nom ; de son enfance dans le Paris occupé des années 40, jusqu’à la fin des années 80, alors en plein dans sa période ‘Gainsbarre’.
Nul besoin besoin d’être incollable sur la vie de ‘l’homme à la tête de chou’ pour se rendre dans les salles obscures. Le film a l’intelligence de s’adresser à tous publics, aux novices comme aux inconditionnels du personnage.
La prestation de Eric Elmosnino est en tous points bluffante tant il a réussi a épouser les tics, le phrasé, la démarche et l’intonation du fumeur de Gitanes. La ressemblance avec l’original lors de certains plans est plus que saisissante. Mention spéciale également à Lætitia Casta dans le rôle d’une BB plus vraie que nature.
Difficile certes de résumer la très dense vie de l’artiste aux multiples talents (peinture, auteur, compositeur, interprète …) en l’espace de 2h10. Pour ne pas rendre le film indigeste le réalisateur a du s’employer a réaliser des coupes franches, mettant en lumière les moments les plus marquant de sa vie tumultueuse et de ses amours pour le moins mouvementées.
Inutile de préciser que la bande son est parfaitement raccord. On quitte la salle avec de grands yeux tout ronds et de la musique plein les oreilles
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Questions rose
1 février 2010
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17:43
Ce n'était pas la peine de psychoter outre mesure car mon texte est à présent en ligne.
Un article publié ! Un ! (même deux en fait).
J'ai même eu droit aux félicitations de la part du gestionnaire du site. Tu m'étonnes ! Des moutons corvéables comme moi cela ne court pas les alpages ! A voir quelle tournure prendra la suite.
(Je ne copie colle pas l'article ici de peur que la toute puissance de Google permette de converger à l'insu de mon plein gré vers ce blog).
NDLR : D'ailleurs dans « converge » il y a les deux !
Merci à tout ceux qui ont su trouver les mots pour me complimenter, m'encourager à persévérer et aussi relever quelques coquilles syntaxiques.
“La bougie ne perd rien de sa lumière en la donnant à une autre bougie”
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Tout venant
29 janvier 2010
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3615 MyLife
28 janvier 2010
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23:48
Mon premier article de ma nouvelle vie d'esclave de rédacteur bénévole est dans l’antichambre de la gloire. J'attends qu'il soit validé par l'administrateur. D'après ce qu'il a pu me dire, le contenu importe peu, il se contentera de vérifier si j'ai respecté les standards maison de mise en page. Rentabilité oblige : placer des tags à toute les sauces afin de booster le référencement et de générer le maximum de trafic sur le site. Apres tout si je me casse la tête autant que mon travail soit récompensé ou tout du moins vu (voire même critiqué, j’ai envie d’apprendre, de m’améliorer). Si mon premier article est approuvé j’aurai par la suite le champ libre pour écrire sur (presque) tout sans avoir à passer par la voie hierarchique.
Ma première contribution ne s'apparente pas à l'éditorial du Monde, pas encore du moins. Cela ressemblerait plutôt au quelques lignes qui pourraient avoir leur place dans un bulletin communal. Je débute. Soyez indulgent ! (Mais au fait à qui je parle ? Qui me lit ? Bref.) J’ai suivi les préconisations, j’ai fait tout comme on m’a dit de faire. Un vrai mouton de Panurge.
J'ai choisi de parler du spectacle de Christophe Aleveque, de passage prochainement dans le coin. J'aurais pu revêtir ma robe de bure et me la jouer moine copiste en recrachant mots pour mots la création d'un autre. Rhooo ! Oh que c'est pas bien ! Que c'est laid ! Ma fierté, mon orgueil en aurait pris un coup sur le museau. La resucée ? Très peu pour moi. A force d'en faire des tonnes et de raconter à qui veut l'entendre que je manie la plume avec aisance je suis contraint de montrer ce que je vaux vraiment. J'effile le bleu de chauffe et je mets le mains dans le cambouis.
(Ca tombe bien j'ai du temps devant moi. J’ai trouvé ma tâche top prioritaire de la matinée. Je dois me résigner à admettre que cela fait un p’tit moment que j’en branle pas une au boulot. Je ne fais que de la figuration).
J'écris, j'efface, je déplace, je peste, c'est nul, je mets en forme, je déplace à nouveau, ca devient potable. Ca casse toujours pas trois pattes à un canard au moins je n'ai pas les yeux qui saignent. L’affaire devrait être entendue.
C'est d’ailleurs assez déroutant de parler avec une certaine affirmation d'un spectacle que je n'ai pas vu. Je réalise alors qu'un paquet de pseudo journalistes doivent pas se foutre de nos gueules en écrivant des articles à l'aveuglette, on se basant sur des on dit, une dépêche AFP minimaliste, ou les ragots de la concierge.
D'autant plus que mon estime n'est pas démesurée à l'égard du chroniqueur/humoriste. Pourtant je l'appréciais bien il y de ça ... 10 ans. Notamment à l'époque de "Rien à cirer" sur France Inter. Depuis je le trouve moins percutant, trop étiqueté gauchiste ronchon qui dénigre tout et qui voit pléthore de complots se tramer. Pire que moi ! c'est dire !
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Taf le chien
22 janvier 2010
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19:54
Mes rideaux sont-ils un brin désuets et ne cadrent-ils pas avec le jeune homme dynamique que je suis ? Mouais ! J'accepte ! Qu'a cela ne tienne, je vais les changer.
(Je suis pas insensible à la critique surtout si celle-ci est objective et emprunte du minimum syndical de tact. Tout le contraire de la dernière cruche qui s'est pointée chez moi et qui a copieusement critiqué tout ce qui pouvait l'être. Je ne suis pas sur d'avoir entendu une seule note positive de la soirée. Ah si en voyant le cage d'escalier, elle s’est esclaffée "wow c’est design" !)
J'étais donc chez Heytens, ze "spécialiste" du rideau/voilage sur mesure. La boutique est déserte, une vendeuse trône derrière son pupitre. Je parcours l'échoppe, je regarde quels voilages seraient susceptibles de convenir à mes exigences, enfin surtout à ma porte-fenêtre. Un peu d'aide salutaire de la blonde greluche n'aurait pas été de refus d'autant plus qu'elle ne transpire pas le surmenage. Je suis l’unique client du magasin, elle tue le temps sur l’ordi devant un jeu moche genre Civilisations. Le déclic ne se fait pas, la connexion neuronale n’opère pas. Elle n’image pas que ses conseils pourraient m’être précieux. Peut-être était elle en passe de réaliser le score de sa vie ? De liquider le boss de fin de niveau, dessouder Lemmy koopa puis délivrer la princesse ... Sorry Mario but your princess is in another castle !
Je m'égare. Peut-être n'ai pas le profil de l'emploi. Un porteur de veste Quechua, une besace sur l’épaule n’est sans doute pas le profil type du potentiel acheteur des rideaux à 39€ le mètre. Hé méfie toi cocote, malgré mon accoutrement classique et décontracté, ne sous estime pas mon pouvoir d'achat ! Bien qu'après un rapide calcul mental, j'ai constaté que j’allais devoir donner un bras pour habiller mon salon. Je ne vais quand même pas contracter un crédit pour installer du tissus qui pend aux fenêtres, d'autant plus que je compte bientôt changer d'appart. Changer d’appart ? Ah oui ce fameux running gag qui se poursuit depuis 2 ans.
Si j’avais été un client réellement avide de renseignements je me serais présenté de façon spontanée à elle. Mais sa passivité, le fait qu’elle ne cherchait même pas à masquer qu’elle jouait sur l’ordi m’on en dit long sur ses supposées compétences professionnelles. J’ai préféré presser le pas, tourner les talons, sans dire au revoir cela va de soi. Formule de politesse d’ailleurs tout autant absente chez elle. Pfff est après ça viendra geindre que les affaires marchent mal, que c’est la crise, que son emploi est précaire, que la vie est dure,moi je m’bats pour le futur, quelle aventure Bouge de là connasse !
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3615 MyLife
21 janvier 2010
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10:44
Hormis mes parents et peut-être certains de mes collègues plus personne n'est sans voir que mon boulot me saoule. E. m'a fait suivre un lien, relatant qu'un web journal local recherchait des rédacteurs (bénévoles) pour alimenter le site. J'ai rencard vendredi avec le créateur/concepteur du site afin d'en discuter, de savoir ce que chacun en attend en retour.
Moi ? Bah devenir une star au travers d'articles cyniques, drôle et à contre courant.
Lui ? Sans doute dénicher une plume corvéable à merci qui lui pondra de jolis articles afin d'augmenter la visibilité de son site et de ramener des sous-sous dans la popoche !
Sous réserve que mon profil soit retenu (je nourris certaines inquiétudes), je ne suis pas persuadé que j'y trouverai mon compte. Le site est bien trop lisse, trop gentillet (tout le monde, il est beau il est gentil), pas assez à jour. Ca manque d'audace, de jeux de mots pourris, de prises de positions, de dezinguage en règle. Osez dire que le scenario d'Avatar est sorti de l'imagination d'un Moldave sous Lexomil, qu'Obama est un gros naze, et que la tournée des Enfoirés est une vaste farce.
Je suis conscient de ne pas postuler à Charlie Hebdo mais pour un webzine sur les bons plans comme il en existe déjà bien d'autres. Le principe du site (sous réserve d'avoir tout bien pigé) est de donner les bons plans, les sorties/manifestations culturelles à venir (des copier/coller quoi !)
Le problème de ce genre de site c'est qu'il faut rester courtois et respectable afin de ne pas faire fuir les annonceurs. Règle d'or : toujours caresser dans le sens du poil, façon Michel Drucker ! Les affaires sont les affaires. Tout est génial ! Les restos sont succulents, les spectacles fascinants, les concerts inoubliables, la politique de la ville est top niveau, les soirées PAF/GAM *sont so hype.
* Putes à frange / gouines à mèches
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3615 MyLife
11 janvier 2010
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19:31
Apres qu'une connasse m'ai dit sur le net que j'ai des joues de hamster (putain t'as pas tort pov' tache!) je me décide d'aller me balader tout seul dans la neige, histoire de prendre l'air et de me changer les idées. Et de prendre quelques photos, histoire d'immortaliser ma tronche sur la blancheur immaculée. N'est pas Doisneau qui veut. Quiche un jour, quiche toujours. Toutes mes photos sont loupées suite à un reglage que j'estimais providentiel. Perrier c'est flou ! Dire que je m'etais appliqué à prendre une pose qui me conferait un aspect naturel et enjoué, sans présager que je puisse avoir un balai dans le fondement.
Me promener en me pensant en apparence à rien me fait tout de meme resurgir plein de souvenirs ; notamment la randonnée dans la neige avec F., la balade coquine avec D. sur ces memes sentiers. Le froid et le vent balaie mon visage de rongeur. Coule une larme. Il se pourrait bien que les conditions météo n'aient rien à voir là dedans.
Le soir j'arrive à me faire inviter à manger une raclette chez une nana avec qui je chatte depuis quelques jours. J'accepte avec plaisir, cela rythmera un peu ma fin de weekend pas des plus rock'n roll. Les occasions ne sont pas legion ou une femme m'invite cash au premier rencard à partager un repas chez elle. Je ne suis peut-etre apres tout pas aussi ininterrressant et agacant que je puisse bien le croire.
Je ne m'attends à rien de particulier de notre rencontre, je ne spécule sur aucune issue. La discussion sera cordiale, sans trop d'arrieres pensées de ma part. Au mieux j'espere qu'elle pourra me mettre en relation avec d'eventuelles copines à la recherche d'un blaireau de ma trampe. J'arrive dans son appartement stalinien et j'essaie tant bien que mal de nourrir la conversation. Bla bla bla, mais oui c'est formidable, bla bla bla ... J'omettrai de mentionner l'episode raclete qui ne ressemble à rien dans une cuisine clauque à la lumiere blafarde.
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Meeting Joe Black
9 janvier 2010
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Dans un excès de bonté je suis allé m'occuper de l'ordinateur de madame Je_pose_de_drôles_de_questions. Par méconnaissance (ou par naïveté c'est selon) elle a cliqué sur un lien racoleur émanant d'un de ses contacts msn. Évidement il s'agissait d'un programme mal veillant. Depuis c'est la grouille, tous ses contacts (moi y compris c'est bien là le drame) sont pollués . En bon chevalier servant, je me dévoue pour y jeter un œil, mettre les mains dans le cambouis, sans toutefois garantir un quelconque succès.
Après tout sur un malentendu il pourrait toujours se passer un truc entre nous. En fait je n'y crois pas moi même, c'est dire si la probabilité qu'il se passe quelques chose est infime.
Elle m'avait au préalable mis au parfun : chez elle c'est tout simple. En effet c'est le moins qu'on puisse dire, ce ne sont ni les meubles ni la déco qui se livrent un duel acharné. Son appart est comment dire : triste, mal meublé, mal éclairé. Je présage que la fin du mois du commencer à partir du quinze. Un vrai intérieur d'appartement soviétique, comme dans les pornos amateurs où des femmes mures se font défoncer sur la gaziniere par des p'tits jeunes motivés !
Son fils de 8 ans est là. Oh comme il est sage, il ne parle pas trop. On prends un café sur une table que même ma grand mère renierai ! Ensuite je me mets au boulot. J'installe un bête logiciel et je lui laisse faire le boulot, à savoir scanner toute l'étendue du disque à la recherche de vilains virus, chevaux de Troie et autres joyeusetés.
La machine date du paléolithique supérieur, le balayage va prendre un temps certain. On va devoir discuter mais j'ai bien peur qu'on ai déjà fait le tour de tout. Bouclé la boucle. La conversation est saccadée et tout sauf naturelle. Cela n'atteint pas des sommets, en tout cas ma prestation n'y contribue pas. Je joue à qui veut gagner des millions sur la DS. Allez c'est le moment de flatter mon ego. J'arrive au palier à 100K€. Va-y JP raboule les thunes !
J'observe son fils. Depuis qu'il est devant la télé et qu'il joue il est d'un coup moins sage et bien moins obéissant. Cela me fait hurler intérieurement d'entendre la maman dire x fois "s'il te plait" à son mioche afin qu'il se décide un tant soit peu à obéir. Qu'est-ce que je fous là ? Je réalise que les excès de colère des lardons capricieux filmés dans "Super Nanny" ne sont pas forcement mis en scène de façon outrancière. Mais bordel gamin tu vas obéir un peu à ta mère sinon je vais te mettre la tête dans le four manu militari ! File dans ta chambre, va lire, construire un vaisseau spatial en Lego, appareiller le bateau pirate Playmobil. Bref fais un truc de constructif ! Quitte la télé et fous nous la paix !
Une chose est sure quand j'aurai un mioche je lui prodiguerai une éducation qui tient la route, je le stimulerai de façon ludique afin d'en faire un enfant curieux, attentif au monde qui l'entoure.
Le scan est terminé, ca tombe bien je devais de toutes façons lever les voiles. L'enfer du jeu m'attends ! Poker ! Malgré de relatives bonnes cartes je ne joue pas bien, je suis frileux, je ne mise pas assez quand il le faut et manque d'initiative et d'audace. J'ai encore bien des choses à apprendre avant d'être un joueur éclairé. Toutefois j'ai à présent bien mieux compris l'importance de la position, et à quel moment opportun placer mes attaques.
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Meeting Joe Black
4 janvier 2010
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17:57
Mes grandes compétences professionnelles ont enfin été récompensées à leur juste valeur. Ma hiérarchie a décidé de m'octroyer quelques miettes du Grand Capital, tel un guignon de pain rassis jeté à la figure du bagnard. Loin de cracher dans la soupe je ne peux m'empêcher d'être satisfait, d'avoir eu une petite gratification. C'est toujours mieux que rien, dit la formule usée jusqu'à la corde.
Lorsque mon chef m'a annoncé la nouvelle j'étais en plein travail ardu, immergé sous une tonne de boulot, pris à la gorge par les sollicitations. En fait j'étais en train de lire un comparatif sur les reflex numériques.
Trop beau, trop simple ! Apres avoir recalculé par moi même je constate que mon chef c'est vautré dans les chiffres. Il m'a fait une fausse joie lors de son annonce. Au final je n'aurai que la moitié de ce qu'il m'a annoncé. Pu-tain la moi-tié ! A présent la somme frôle le grotesque. De plus cette micro augmentation n'a rien d'exclusif, quasi un tiers de la boite fait parti des élus.
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Taf le chien
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