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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:19

Marrant (ou préoccupant c'est selon) de constater de quelle façons certaines "priorités" en éclipsent d'autres.

Ma dernière occupation en date, pour ne pas dire lubie, consiste à jouer à Grepolis, un jeu en ligne dans la lignée de Civilisation, Caesar III. Mes collègues eux même adeptes m’ont incité à me lancer à mon tour.

Toute la perversité addictive du jeu réside dans le fait qu’il faille y passer du temps si l’on souhaite évoluer.   Dans les grandes lignes il faut faire étendre sa ville, composer avec les ressources existantes, lancer des attaques, bâtir une défense digne de ce nom, échafauder des plans de bataille avec les autres joueurs de  l’alliance, lire et déjouer les manigances  de l’ennemi …

La soif d’extension et de conquête devient vite grisante. Une fois qu’on y a pris goût jouer se révèle très prenant voire chronophage. Comme pour le sportif de haut niveau qui souhaite viser les sommets il lui faut s'entraîner sans relâche encore et encore. S’il s’arrête ne serait qu’un court laps de temps il régresse.  La philosophie du jeu est similaire. Si tu ne t’y consacre pas, ta ville n'évolue pas, les autres te rattrapent, te dépassent puis finissent par te marcher dessus.

Bref je suis accro, à tel point que j'ai pris de curieuses nouvelles habitudes un brin ridicules.

A suivre …

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 18:22

Ca caille dehors. Le mercure tutoie les –10°.  Dans mon chez moi à moi, les radiateurs tournent à plein régime. Fort heureusement j’ai trouvé la parade. J’ai dégoté dans une brocante un buste en bronze à l’effigie de Napoléon. Hé hop le tour est joué, à présent j’ai un Bonaparte manchot !

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:06

Depuis la dernière altercation mémorable (Cf billet du mois de decembre), je n’ai plus eu à trop me plaindre de mes voisins. Certes ils ne sont pas du jour au lendemain devenus d'un calme exemplaire mais au moins j'arrive à dormir à l'heure où je le décide.
Cependant le mystère reste entier, je m’interroge toujours de savoir comment ils  se débrouillent pour faire tant de bruit  par leurs seuls déplacements et en ne manipulant que les objets du quotidien. Tchi-Cum-Bah, Crac-Boum-Hu et autres joyeuses onomatopées.

Quand je pense que ces connards m'ont par la force des choses fait acheter un casque antibruit (après tout ça coûtait moins cher qu'un fusil à pompe). Si je dois en urgence suppléer un ouvrier de chantier avec son marteau piqueur je serais fin prêt ! Ou si jamais je dois en catastrophe faire atterrir un avion de ligne dans ma rue je serais au top.  Mieux vaut en rire.

J’étais de sortie les deux soirs du week-end. (C’était d’ailleurs plutôt pas mal je dois bien le reconnaître) Du coup je ne sais pas s'ils ont ou non gloussé jusqu'à pas d'heure en compagnie de leurs super amis issus du même tonneau de la même cuvette.

Bien qu’un peu d’eau ai passé sous les ponts, j’ai toujours en mémoire la prise de becs suivie de menaces. La tension depuis est un peu retombée mais la rancœur demeure grande. J'ai encore à l'esprit les noms d'oiseaux que je me suis pris sans ménagement dans la tronche. Je pensais naïvement que mes voisins viendraient s’excuser (ou du moins s’expliquer). Reconnaître qu'untel se soit quelque peu emporté ce soir là et que dans l'intérêt commun partir sur de bonnes bases serait louable. Mais non, penses tu Lulu !  Je trouverai bien un moyen de me venger, mais pas de suite, histoire de n'éveiller aucun soupçon. Hé hé ! Fourbe, sournois, et couard. Niark niark !

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 18:44

Jo Bidejobah : Je constate que ton blog est à nouveau alimenté. Welcome home !

Tinkywinkyviolet : Oui en effet, j'ai renfilé le bleu de chauffe et décidé de me remettre au turbin. J’ai foule  d’idées mais paradoxalement beaucoup de mal à les coucher sur le papier. J’ai des brouillons qui traînent dans tous les coins, des ébauches, des notes éparses, quelques bons mots griffonnés au coin d’une feuille, des todolists à la con ... La production d'article se fera au compte gouttes.

JB : Que s’est-il passé durant tout ce temps ? Tu voulais te faire mousser et tu nous a préparé un come-back à la Polnareff  ?

TWV : Oui en quelques sortes, mais sans le mioche dans le dos et sans la greluche à gros seins qui prend la pose dans Gala ! A vrai dire j’ai eu des soucis de santé qui ont chamboulé quelque peu mes priorités.

JB : Oups ! Rien de trop grave j’espère.

TWV : Joker ! Meme si à présent je suis plutôt optimiste. Mais il y a quelques mois encore je ne faisais pas le malin, j’avais le moral dans les chaussettes. Et quand je dis ça c’est un doux euphémisme. J’ai pris plus que jamais conscience  qu’on est bien peu de choses et qu’une bonne santé est prépondérante et conditionne tout le reste. Si tu savais tout ce qui a pu me passer par la tête à certains sombres moments.

JB : Tu  vas me le dire  

TWV : Je te donne le quinté dans le désordre : écrire un long pavé pour signifier à mes proches qui je suis vraiment et leur donner par la même occasion le mode d’emploi, me jeter sous un train, rencontrer un/une androgyne, claquer tout mon pognon, brûler la cigarette par les deux bouts.  J’ai surtout réalisé que je n’avais aucune force de caractère face à l’adversité et que j’étais tout sauf un battant.

JB : Ah ouais quand même. Et à présent ?

TWV : En ce moment j’ai les idées plus claires, je suis à nouveau retombé dans le froid réalisme du quotidien ou j’y mène une vie plutôt plan-plan. J’essaie pourtant de sortir le plus possible, de mettre à profit mon temps libre. Privilégier  les regrets aux remords. Tu vois, ce genre de banalités j’ai déjà du les dire des dizaines de fois. Je radote comme un p’tit vieux.

JB : T’as maigris ?  Tu m’as l’air d’avoir les traits du visage plus fin

TWV : Aussi incroyable que cela puisse paraître j’ai réussi à perdre 5/6 kg. Mon séjour à l’hôpital suivi de restrictions alimentaires strictes n’y sont pas étrangères.  Pour ceux qui en doutait encore c’est bien l’alimentation la clé de toute perte de poids. Inutile de se farcir un marathon par semaine.  A un certain moment j’avais banni de façon drastique tout ce qui était sucré, gras, alcoolisé. Sans compter la prise d’au moins un repas sur deux sans sel afin de ne pas gonfler comme un ballon de baudruche, en raison  d’un traitement à la cortisone. Les fruits et les légumes sont devenus mes nouveaux meilleurs amis.  Je me suis surpris à me mettre aux fourneaux avec plaisir et à passer du temps sans compter à me confectionner de bons (il pouffe) petits plats. Au bout de 8 ans j’ai enfin compris comment fonctionnait mon combiné micro-ondes. Faute d'appuyer sur les bons boutons, je comprends mieux pourquoi les résultats n'étaient pas folichons ! A présent tu as en face de toi le roi du poulet grillé !

JB : En tout cas bon rétablissement p'tit Chef !  Tu vas reprendre le sport ?

TWV : Oui, en évitant cependant soigneusement tous sports dit «  de contacts ».  Du coup le basket va passer à la trappe.  Il va falloir que je me trouve d’autres activités. Je privilégie le vélo, même si ce n’est que deux fois une demi heure par jour, le temps de me rendre sur mon lieu de travail. Cela permet de joindre l’utile à l’agréable.

JB : Par ce temps ? T’es motivé toi ! Chapeau bas mon gaillard !

TWV : Eh oui ça forge son homme ! (il mime King-Kong et se tape sur le torse). Il n’y a pas de mauvaise saison, il n’y a que des mauvais vêtements ! Dieu dans son infinie bonté créa le sixième jour les gants et les écharpes ! J’avoue que certains matins la motivation est plus difficile à puiser quand le mercure flirte avec les températures négatives. Je me demande parfois où je suis lors des premiers tours de roues. Je me dis que si j’arrive à prendre vélo en hiver, le prendre durant le printemps/été va être une simple formalité. En plus d’une saine activité physique c’est surtout pour moi le moyen de faire le vide dans ma tête, d’essayer de paraître insouciant et de penser à l’avenir .

JB : T’as passé de bonne fêtes ?

TWV : Mouais on va dire ça. Un Noël archi classique en famille, enfin plus exactement avec mes parents et ma grand-mère. Mon frère (et sa copine) ayant eu la lumineuse idée de fêter Noël avec un copain.  

JB : Ah lalala ces jeunes, tout se perd, ça ne respecte plus rien

TWV : Dans le mille Emile ! Ca a choqué mes parents. Meme moi, sans vouloir jouer les vieux cons aigris et rabat joie, j’ai trouvé son attitude risible. Il aurait pu inviter son pote à un autre moment qu’à la veillée de Noël. Argument imparable du  frerot « bah pour moi c’est un jour comme un autre ». J’ai par moment l’impression que mon frangin reste empêtré dans « l’age bête » et qu’il ne bouge pas le petit doigt pour s’en extirper.  

 JB : Et pour la nouvelle année ?

TWV : Un week-end au vert dans les Vosges avec des connaissances.

JB : Laisse-moi deviner, t’étais saoul comme un Polonais et tu t’es déhanché avec frénésie sur les derniers tubes à la mode ?

TWV : Objection votre honneur ! Je n’ai pas abusé de la boissons alcoolisées, même si durant une petite heure j’étais blanc comme un linge, en mode veille et qu’il ne fallait pas trop m’en demander à ce moment là. Quant à la musique, ça tombe bien,  parlons-en !  Accroche toi, je vais te sortir mon plus beau passé antérieur des familles. Il eut  été indiqué d'inviter à se joindre à nous d'autres tendances musicales que le répertoire latino-carabineen. Rock/disco/electro/variété française et ses amis  n’en reviennent toujours pas de ne pas avoir été conviés.

JB : C’est moche, je compatis ! Pour refouler ainsi Noir Désir, Boney M,  Cloclo et les Daft Punk faut vraiment ne pas avoir de cœur ! Ou de goût, c’est selon !

TWV : Je ne te le fais pas dire mon ami ! Pour te donner un aperçu, Shakira fut le sponsor officiel de la soirée ! Waka Waka à toutes les sauces ! Waterloo morne plaine ! Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis, au final ce n’était pas si mal même si ce ne fut pas le réveillon de la saint Sylvestre à marquer d’une pierre blanche. Au final je ne regrette rien. Je me dis que si je n'avais rien fait pour nouvel an je m'en serai voulu et j'aurai déprimé de voir (et surtout d'entendre les autres faire la fête). A vrai dire je me réjouissais de ce week-end, j'en attendais beaucoup, peut-être même trop.

JB : T’as fait ta liste de bonnes résolutions ?

TWV : Que nenni ! De toutes façons je crois que je suis tombé dans une boucle infinie de l’échec. Il suffit de regarder les billets des années précédentes à la même date et de reprendre en intégralité la liste des résolutions lamentablement tombées à l'eau. Je manque d'ambition. Je suis un petit joueur.

JB :  Alors bogoss' t'as fait de jolies rencontres ?

TWV : Si je fais abstraction de mes rencontres pathétiques avec des caissières de station-service ou des gonzesses qui portent toute la misère sociale sur leurs frêles épaules, je dois bien avouer qu’il ne reste pas grand chose au final à classer dans la catégorie "potable".

JB : Sans vouloir être médisant, j'ai l'impression que tu prends un malin plaisir à plaider les causes perdues d'avance. T'es le Jacques Verges des rencards !

TWV : T'as sans doute raison.  Je devrais aller consulter car tout ne tourne pas rond chez moi.  Je sais depuis la première seconde que l'entrevue ne débouchera sur rien, du moins rien de sérieux. Mais par défi, ou parce que je m'ennuie sec je lui propose qu'on se voit.  Des fois ça fait du bien de pouvoir parler (je n'irai pas jusqu'à dire se confier), de pouvoir se jauger, et se rassurer en se disant qu'au final sa vie n'est pas si minable que ça. Si cela se trouve c'est moi qui doit passer par moment pour bizarre aux yeux de l'autre.   J’ai néanmoins fait quelques sympathiques rencontres pas inintéressantes au demeurant mais bien trop rares. Par moment je me demande ce qui cloche.  Si c’est moi qui suis trop exigeant ou si c'est ma bobine ne revient pas aux yeux de la gente féminine. Quand je tombe sur quelqu’un avec qui le courant passe bien et qui m’apprécie, je reste bloqué sur son IMC au delà de mon seuil de tolérance. C’est horrible à dire mais on s’entendait  bien, on était sur la même longueur d’onde.  Au fait tu connais la différence entre une grosse et une paire de charentaises ?

JB : Heu … non

TWV : Il n’y en a pas. On est bien dedans mais on n’oserait pas sortir avec dans la rue !  (il fait mine d’être désolé)

JB : Pfff c'est d'un goût. Pardonne ma curiosité, elle est passée à la casserole ?

TWV : Je n’en m’étendrais pas davantage sur le sujet. Sans mauvais jeu de mots. (il sourit)

JB : Si j’ai bien compris tu repars de zéro

TWV : C’est bien ça. Reset ! Feuille blanche. Balles neuves !  Je conserve néanmoins du recul et mon expérience passée. D’ailleurs ça commence à me saouler au plus haut point. A force, j’ai l’impression de réciter un texte, de sortir toujours les mêmes formules toutes faites auxquelles ne n’y croit même plus.

 JB :  Au boulot ça roule ?

TWV : Mouais. Je ne suis pas vraiment épanoui, ce n’est pas la franche éclate mais au moins je ne suis pas surmené, je n'ai pas trop de comptes à rendre à mes chefs et un salaire tombe sans trop devoir s’échiner. Le climat est exécrable entre R. et moi. J’ai beau me creuser le ciboulot, je ne me souviens plus la dernière fois qu’on est tombé d’accord sur un sujet extra-professionnel. Je n'arrive pas à manifester le moindre intérêt quoi qu'il puisse me raconter.  J'espère que l’arrivée prochaine dans le bureau d’un prestataire  permettra de désamorcer la situation et d'injecter du sang neuf.


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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 17:02

Cela fait plus de six ans que j'occupe mon appartement ; je m'y sens bien, encore mieux depuis les travaux effectués durant l'hiver dernier. Le cadre de vie est agréable et les occupants de la résidence respectueux . Le civisme a toujours prévalu et les désagréments sont plutôt rares. Bref, une copropriété bien sous tous rapports. Hormis pour des broutilles, jusqu'à présent je n'ai pas eu à me plaindre de quoi que ce soit.

Depuis un mois j'ai de nouveaux voisins. Je rêve d'avoir des voisins cool avec qui tailler une bavette et se descendre des bières de temps en temps sur la terrasse. Au début je pensais que les bruits émis provenaient des travaux qu'ils effectuaient. J'avais vu lorsque leur porte était ouverte que le papier peint avait été décollé. Rénover son appart je connais, j'ai moi aussi percé, scié, gratté, donné des coups de marteau …

Sauf que là il est minuit docteur Schweitzer, un jour de semaine qui plus est. J'entends glousser à travers le mur. Des bruits de déplacements incessants n'ont pas cessé. Mais bordel vous faites quoi là derrière ? Vous changez les meubles de place à une heure indue de la nuit ? Faut pas prendre au pied de la lettre les émissions de déco qui suggèrent de tout chambouler. A moins que cela soit une soirée thématique pouf/travestis et pour être raccord vous êtes tous venus en talons aiguilles. Ou peut-être bien encore qu'ils ont décidé de recueillir pour les fêtes un troupeau entier d'éléphants de Birmanie.

Quoi qu'il en soit ça suffit ! Si ça continue il faudra que cela cesse !  Après une longue hésitation et les cents pas dans ma chambre je finis par taper avec insistance contre le mur avec un manche de marteau. Les minutes passent mais point d'amélioration notable en vue. Parle à ma main ! Les bruits, les conversations, les rires continuent de plus belle. Après quelques minutes de réflexion je me décide à m'habiller et d'aller faire connaissance avec mes « sympathiques » voisins et leur petite clique d'invités facétieux.

Dring dring. Un mec la cinquantaine, mal rasé, les cheveux grisonnants, une clope à la main m'ouvre. (Je m'attendais à ce que cela soit un "jeune" qui m'ouvre la porte.) Il se doute bien évidement de la raison pour laquelle je sonne. Les coups contre la paroi ont bien entendu été ressentis. Je lui demande de façon polie mais néanmoins ferme s'ils peuvent faire moins de bruit.

L'histoire aurait bien en rester là et n’être qu’un simple fait de voisinage, une anecdote. Mais non, c'était sans compter sur le festival de mauvaise foi qui allait débuter.

Grâce à ses habiles pirouettes mon voisin arriverai presque à se faire passer pour victime. A l'entendre ce pauvre Calimero ne fait pas de bruit, ils ne font que discuter, ils n'ont pas mis de musique (ce qui est vrai). Vite un mouchoir, j'en ai la larme à l'œil. Ce pauvre poussin me dit qu’il ne peux même pas inviter qui il veut après 22h. Rhooo pov’ choupinou.

Soit mais si vous beuglez comme si vous étiez 50 ça va pas le faire. Si tu n'a pas la jugeote suffisante pour respecter tes semblables, la vie en communauté va te paraître bien compliquée. Sans compter ceux qui s’imagine que tout le monde travaille aux même horaires, les même jours de la semaine.

(Le seul point où j'admets avoir eu tort c'est de ne pas être venu de suite leur parler et d'avoir tapé contre le mur. Question communication, j'avoue que j'aurai pu mieux faire. Mal m’en a pris.)

Je lui réitère ma demande, lui expliquant simplement qu'il serait bien urbain de parler moins fort. Blablabla. Moi Tar-zan moi vouloir DOR-MIR ! Face à ses excuses bidons et le manque de considération je fini par lui dire que moi aussi je peux jouer au con s'il le faut. Le ton monte, je pense qu'il a mal compris et cru que l'avais traité de con. Un autre mec se présente à la porte, la quarantaine, la diplomatie en option ! Il me tutoie d'emblée, m'insulte et me menace de me casser la gueule. Défonçage de tronche certes, mais pas dans le couloir car Môssieur a la grande classe, il me propose de sortir. Nestor préparez donc mes pistolets de duel, nous nous battrons à l'aube quand le soleil point !

J'encaisse le coup, pour le moins surpris des proportions inattendues que prend la situation. Je n'en mène pas large mais je fais front, évitant de me liquéfier sur place. Tel un roquet impavide la voix à mon tour, façon de montrer que je ne me laisse pas faire. J’espère bien que notre discussion houleuse profite à de tierces oreilles qui traînent. Un troisième larron cette fois équipé de série du pack neurones se présente dans le couloir et tempère ses deux acolytes. Chacun rentre chez soi. Je lâche un dernier "merci", en guise de "je ne demande pas la lune mais simplement de faire moins de bruit".

Je me recouche mais excité par la péripétie je n'arrive pas à trouver le sommeil. Adrénaline toussa. J'ai le cœur qui bat la chamade, je suis à la fois furieux, inquiet et il faut bien le reconnaître apeuré . La dernière fois qu'on m'a menacé de me refaire le portrait cela doit dater d'il y a bien une dizaine d'années. Preuve que je suis quelqu'un de calme/posé/pas bagarreur/adorable/sociable/taillé comme une crevette/poule mouillée/que ma vie est insipide et que je ne suis jamais sorti de ma grotte.


Suite à l'altercation, le volume sonore fini par diminuer. Ma requête n'avait donc rien d'insurmontable. Vers une 1h du matin j'entends ses invités lever le camp. Invités tellement cons car incapables de la mettre en sourdine le temps de quitter le bâtiment. Je m'attends au pire, des dégradations sur ma porte, un kidnapping de paillasson, des coups de sonnette en représailles. Il n’en sera rien.

Ce qui m'embête ce n'est pas tant de savoir que potentiellement mon voisin est susceptible de me péter les dents. Si pareille extrémité était atteinte je porterai plainte auprès de la gendarmerie sans hésiter à un seul instant. Le réel problème c'est d'avoir à présent la certitude que mon voisin est un crétin fini et que tout échanges cordiaux semblent plus que compromis.

Les choix suivants s'offrent à moi :
- acheter un casque antibruit, le même modèle que ceux qui tirent au Barret 50
- dormir sur le clic-clac dans le salon pour m’éloigner le plus possible de la source de bruits.   Mais cela voudrait dire que j'abdique et que dans l'histoire c'est moi le faible.
- allumer une palette de cierges en espérant que mes voisins touchés par la grâce divine deviennent moins cons
- pleurer et tomber en dépression
- rallier toute la résidence à ma cause. C'est assez mal barré vu qu'en six ans je n'ai quasi discuté avec personne. Je ne pense pas que S., ma voisine du dessous me sera d'un grand recours. Peut-être qu'en dressant son chat pour qu'il leur saute à la carotide…
- se découvrir une prédisposition pour le krav maga et suivre des cours accélérés.
- laisser le temps faire son œuvre, apprendre à mes oreilles à s'habituer aux bruits parasites.
- profiter de l'occasion pour entreprendre de vraies démarches de recherches d'appart. Il te fallait une motivation ? Bin en voilà une !
- me convertir au bouddhisme afin de faire abstraction et m'élever au dessus de la mêlée.
- engager une bande de Yougoslaves afin qu'il viennent leur titiller les genoux à la barre à mine
- me promener en permanence avec un marteau planqué dans ma manche. Hé ouais mon gars, j'ai vu Drive et Old boy alors tu n'as qu'à bien te tenir !

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 18:42

De retour le temps d'un cours week-end sur mes terres natales, je profite d'un fort beau soleil sur fond bleu azur pour une balade en foret en solitaire. De toutes façons je n'avais pas mieux à faire.

Ah c'est le pied, le temps est radieux, je suis seul dans la verdure, personne n'est là pour troubler ma quiétude, je jouis du calme et respire à plein poumons. Manque de bol, je finis par croiser deux motos-cross (à mon avis des 50cm3), lancées à vive allure sur les chemins caillouteux, à grand renfort de décibels et d'effluves d'hydrocarbures . Derrière le guidon sans doute des gamins du village qui bravent l'interdiction de circuler et  qui viennent s'éclater sur les chemins forestiers persuadés d'être les rois de la piste.

Sur le moment j'avais envie de les pousser dans le décor, de leur jeter des cailloux, voire même de mettre un contrariant tronc d'arbre en travers du chemin si d'aventure ils faisaient demi tour. Puis j'ai pris l'initiative d'allumer mon cerveau et de déclencher une assemblée générale extraordinaire avec mes neurones. Quand j'avais leur age j'en faisais à deux trois détails près de même. Certes je ne m'étais jamais aventuré aussi loin dans la foret de peur de me retrouver tout penaud si une crevaison survenait. Ah làlà nostalgie quand tu nous tiens. Le nombre de fois où fier comme un paon, j'ai fait le tour de la colline sur ma mob. J'ai sans doute moi aussi dérangé les promeneurs et les rares riverains. A l'époque les chemins étaient deja interdits aux véhicules à moteur et je n'en avais pourtant que faire. Bien que ma poussive Motobécane bleue gitane  AV88, "héritée" de mon père ne fut en rien un foudre de guerre. Les faits étaient pourtant bien là, j'étais comme ces deux zouaves, présent dans la place, à fréquenter un spot identique, à exploiter un terrain de jeu similaire ! Je ne mentionne même pas les risques que j'ai pu encourir à rouler parfois tête nue.

Allez les jeunes ! Enjoy & have fun !

 

Je retarde encore un peu l'échéance avant de me retrouver dans la peau d'un vieux con.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 09:11

Sans doute la formation de trop. D'une part parce qu'elle tombe plutot au mauvais moment et d'autre part parce qu'elle est corsée. De plus je ne suis meme pas persuadé qu'elle me servira à quoi que ce soit. Mais chut ! Je suis là, j'essaie de faire illusion. 

 

Heureusement je me rattrape le soir ... Ma chambre d'hotel, au 9ieme et dernier etage propose une vue imprennable sur les autoroutes, rocades et autres bretelles d'acces. Je surkiffe ! 

 


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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 10:57

Attention étude à crédibilité aléatoire. Apres une large prise d’échantillon sur deux personnes de sexe féminin   je ne suis pas loin de pouvoir affirmer avec quasi certitude que plus le niveau socio-financio-culturel est bas et plus la nécessité impérieuse d’avoir un Iphone s’avère grande.  En dehors du coûteux modèle phare de la firme de Cupertino  point de salut.  Cette nécessité impérieuse s’accompagne également d’une dépendance à celui-ci, à tel point qu’il devient inconcevable de ne pas répondre fissa au moindre texto. Bah oui tu pourrais louper une indispensable chaîne de mails ou risquer d’être sans nouvelle  durant plus d’une minute de tes éminents contacts. Ton mobile c’est ta vie, ta raison d’être, ton oxygène. D’ailleurs tu lui donne la priorité au  point de stopper net toute conversation pour aller tapoter avec frénésie l’écran. (C’est du vécu, je parle connaissance de cause).  Face à pareille  engeance seul le mépris est de mise. Au début j’avais pensé que le yoga aurait pu m’aider à  rester zen et faire abstraction de cette scène grotesque. Tout bien réfléchi, le lance-flammes demeure un honorable compromis. J’ai choisi mon camp camarade.

Afin de dissiper tous malentendus ce n’est pas un billet d’aigri, ni même de jaloux (je possède moi même depuis peu un smartphone). Si le produit phare de la marque à la pomme ne coûtait pas un bras (il paraît que Jamel a craqué pour le dernier  Iphone 4) j’en serait moi aussi ‘l’heureux’ possesseur.  Mais la voix de la raison a parlé et m’a suggérée de m’orienter vers un choix plus raisonnable.

Je n’ai pas non plus dit que tous ceux qui ont fait des études à rallonge exhibent une Rolex. Pas plus que je n’ai voulu sous-entendre que les couches modestes sont à jeter dans la fosse aux crocodiles.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 13:35

Une libertine qui s'offusque que je veuille coucher avec elle c'est un peu comme si une sirène portait plainte après avoir été jetée à l'eau !

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 21:21

- Comment fais-tu pour allumer la lumière après l'amour ?
- Bah j'ouvre la portière pardi !

Davantage de détails croustillants d'ici peu, sur ce même blog

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  • : Blogue à part
  • : Un blog mimi tout plein (parait-il) avec de vrais morceaux de lose à l'intérieur. Le tout certifié sans OGM. Grâce à ce blog vous apprendrez notamment qu'une taupe est capable de creuser 91 mètres de galeries en une seule nuit. Malgré des apparences parfois trompeuses, le cynisme n'est pas ma seule raison d'être. Cependant je concède volontiers que je ne suis pas là pour parler des trains qui arrivent à l'heure.
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