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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 20:14

Le ridicule de la situation n’est pas loin d’être atteint. Je vis dans la « peur » de me faire prendre ma ville principale, pièce maitresse à ma stratégie d’expansion. Ma puissante cité grecque bâtie avec patience, amour, passion et renoncement  devient à present l’objet de convoitises aux yeux de l’ennemi. C’est le jeu ma pov’ Lucette ! Je me fais une raison ;  je ne pouvais pas impunément attaquer toutes les villes aux alentours sans tôt ou tard me retrouver sous le feu. 

Dans l’absolu que je me fasse rétamer serait ce qu’il puisse m’arriver de mieux. Je remballe les gaules, lève le camp et passe à une autre occupation moins astreignante. Sans certitude pour autant qu’elle soit plus constructive que la précédente.

Bonjour Monsieur, je cherche ‘Le paroxysme du pathétique’. Ne cherchez plus ! C’est ici, vous etes en plein dedans !

Me voilà à la merci d’un putain de jeu. On aura tout vu. Dire qu’il y a pas si longtemps que ça je fustigeais les serials gamers accro à Wow et consorts, les qualifiant d’êtres dénués de volonté, incapables de se sortir les doigts pour revenir au monde réel.

Je ne compte plus les innombrables  heures passées devant l’écran. Je commence à avoir mal aux cervicales ainsi qu’au poignet. A peine sorti un orteil de sous la couette j’allume l’ordi et me rue à l’abordage. Je rogne sur de précieuses heures de sommeil. Si cela continue il va falloir que cela cesse !

Hier soir P. avait envie de baiser. Je n’ai donné suite à ses appels du pied sur msn, bien trop occupé à accroitre la capacité de mon entrepôt, à acheter des catapultes ou bien encore à piller des villes sans défense ! Mein Gott !

Un bémol tout de même : samedi soirée poker, dimanche après midi  « Loup-garou de Thiercelieux ». Je garde malgré tout un pied encré dans la réalité. Ma cause n’est pas si désespérée. Je sors (un peu), je vois du monde et j’essaie de m’amuser.  Même si bordel je n’arrive pas à m’ôter de l’esprit que l’ennemi est à mes portes et qu’une attaque massive me pend au nez.

La guerre c’est mal ! Ouais.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 19:24

J'ai accepté d'aller prendre un verre avec cette fille en trainant un peu des pieds, je le concède. La micro conversation téléphonique préalable n'a servi qu'à définir les modalités du rendez-vous (lieu, horaire, tarif)

Au final c'était bien sympa, même si dans mon élan j'ai la désagréable impression d'avoir un peu trop tiré la couverture vers moi. Que ce fut plaisant de pouvoir discuter avec une femme drôle, posée, les pieds sur terre et qui ne trimballe pas en bandoulière moult problèmes socio-financiers. 

Bref, j'étais sous un relatif charme jusqu'à son glacial et pour le moins laconique « je dois y aller ».  A ce moment là  j'ai compris que la réciprocité de nos sentiments ne se vérifiait pas. A moins de faire une monumentale erreur d'appréciation je pense qu'elle ne me recontactera pas.

J'aurai tant préféré un « la mort dans l'âme je dois me résoudre à te laisser ; j'aimerai beaucoup te revoir »

J'essaie de comprendre où j'ai merdé, si cela provient de mes propos, ou si c'est ma tronche de repris de justice qui lui a fait peur. J'étais chez le coiffeur la veille et je dois bien avouer que c'est une des rares fois où j'ai été aussi peu emballé par le visage qui se refletait dans les miroirs  du salon. 

Je me console en me disant que le nomadisme professionnel d'une docteure  en chimie n'aurai sans doute pas fait bon ménage avec le coté casanier planplan que je cultive depuis de nombreuses années.

Pfff, triple soupir, tout ceci est bien navrant car en plus elle avait de gros seins !

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 22:03

Afin d’être raccord avec ma prise de pseudos bonnes résolutions je m’accorde quelques largesses en considérant qu’officiellement la nouvelles année n’a commencé qu’à partir du 1er janvier vers 3h du mat’.

Ah ouais ? Et pourquoi pas à minuit voire à 1h ou 2h du mat’ ?

Parce que j’étais tout simplement saoul comme un Polonais, passant complètement à coté d’une partie la soirée de nouvel an qui me tendait les bras. Je pensais que j’étais capable de gérer mais d’un coup d’un seul je me suis retrouvé dans une hostile dimension parallèle, construite avec des murs en mousse et avec sol meuble et tout en devers.  En gros j’ai passé 1h (si pas plus) sur les gogues, dans une pièce à l’éclairage intermittent  et balayée par les courants d’air, à attendre de renaître mes cendres.  Ce ne fut de loin pas l’épisode le plus glorieux de ma vie. 

Fort heureusement aux dernières nouvelles je n’ai pas souvenir d’avoir été collant/obscène/intenable/vulgaire/intégriste/exhibitionniste.  (rayer la mention inutile).

Une fois mon passage au purgatoire effectué, j’enchaîne à table par une sieste de fortune,  affalé comme une poupée chiffon. Le réveillon bat son plein mais Môssieur ex-soiffard récupère en attendant des heures meilleures.  Arrive enfin le second souffle tant attendu. Aaaaah ! Un Mars et ça repart. Plutôt qu’une barre chocolatée au glucose, un grand renfort d’eau contribue à satisfaire un foie bien à la peine.  Ô miracle du corps humain je reprends du poil de la bête ! Je suis à nouveau frais comme un gardon et prêt à en découdre avec les grands classiques de la musique festive. Je n’aurais jamais pensé réussir à remonter en selle si « vite ».

Néanmoins j’ai l’impression d’être passé à coté de quelques chose, de n’avoir par eu la bonne attitude. Plutôt que de m’envoyer des verres d’alcool dans le cornet j’aurais peut-être mieux fait de prendre part à des conversations et de me montrer sous mon meilleur jour. Pas sur que cette soirée contribuera à affirmer mon image d’un mec sympa qu’on peut (re)inviter sans qu’il déclenche un esclandre.

En rentrant chez moi vers 7 heures passées, j’ai tout de même eu ce vieux doute au sujet de mon état éthylique et la sacro-sainte peur du gendarme. Auto contrôle du bestiaux avant de prendre la route :
-   démarche : stable et assurée
-   conneries qui sortent de ma bouche : quasi aucune, je suis lucide, concerné, limite tendu.
-   moqueries de la foule sur mon état : néant – pas un nom seul nom d’oiseau enviné

J’ai néanmoins été soulagé d’arriver chez moi à bon port, sans croiser la maréchaussée en embuscade. Je m’en serais voulu de me faire contrôler avec 0,500001g

Il me reste un peu moins de 365 jours pour me rattraper, avoir l’air classe, faire preuve d’intérêt, et ne pas sombrer dans les excès inutiles et de surcroît peu valorisants. Allez pour la forme, je commence dès ce soir.

(*) Car elle vaut mi

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 21:51

Dans un ultime baroud d’honneur (ou de désespoir) j’ai envoyé un texto à C. lui demandant si sa décision était irrévocable.  L’absence d’une réponse, fut-elle froide et laconique me laisse à penser que je peux m’asseoir sur un quelconque revirement de situation .

Pour l’élégance, la sportivité et le beau jeu je laisserai plutôt les Brésiliens s’en charger !

Edit : il a suffit que je sois cynique et médisant pour q'au final  une réponse me parveinne (48h plus tard tout de même).  A titre de comparaison transmettre un message par ondes radio entre la Terre et Pluton mets « à peine » 8 heures pour faire l'aller-retour. Si si j'ai vérifié.

(*) Titre racoleur dans le seul but d’affoler un peu les moteurs de recherches et de voir si l’adresse de mon blog finit dans leurs filets.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:10

Qu'on me pisse dans l'œil passe encore mais qu'on ne vienne pas me dire qu'il pleuve.

Sans transition aucune.

J'ai fait des commandes sur un site de ventes privées. Vu les délais dignes d'une administration communiste ,  je pense que j'aurai mes fringues d'été pile poil pour l'automne. Tellement plus pratique.

Sinon à part ça, je déprime, j'ai fro
id et je n'arrête pas de grignoter.



(*) Onomatopée sous-entendant que je ne suis pas content du tout. 

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 16:37
Jeu, set et match. Je suis mal. J'ai fait  le tri parmi les photos éparses qui trainent depuis belle lurette sur mon disque dur. Revoir ne serait-ce qu'un instant les clichés d'A. m'a mis mal à l'aise.  Ai-je gâché quelque quelque chose ? Une belle histoire avec une jolie fille.   Je ne le saurais jamais. Je me pose encore et toujours la même question, quatre ans après. La vie est ainsi (mal) faite. Pffff ! 
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:25
J'ai compris que je devenais un vieux con lorsque j'ai hélé un bande de jeunes qui resquillaient la file d'attente dans un parc d'attraction. Vieux con pourquoi pas, j'assume presque. Le hic, dans cette sombre histoire c'est que j'étais dans mon tord. La file principale sur le final se séparait en deux branches distinctes. Particularité que j'ignorais. J'ai fait profil bas quand j'ai recroisé la troupe d'ados quelques mètres plus loin. S'il y avait eu une distribution de pelles je crois que j'en aurais saisi une au passage et je me serais enterré bien profond.
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 16:54
Des fois certaines des actions que j’entreprends échappent à toute logique. Le bon sens déserte ma caboche laissant du coup la place au grand n'importe quoi.

Ma chaudière se comporte de manière étrange. Je prends rendez-vous pour qu'on technicien y jette un oeil. Comme un con j'accepte le 1er créneau  que la chargée d'accueil me propose. Je réalise une fois le combiné raccroché qu'à ces heures je bosse et que cela implique un inutile allez/retour à mon domicile. D'autant plus que le soir je devrais repartir en sens inverse pour voir Brian et ses deux compères au Zénith. Faut d'ailleurs que je pense à mes bouchons d'oreilles ainsi qu'accessoirement à mon billet.
Une fois la lucidité revenue je rappelle la demoiselle pour replanifier l'intervention à un moment plus judicieux qui m'éviterait de lambiner dans les bouchons et de polluer de façon inutile la planète.

La nuit il gèle mais je préfère laisser ma voiture sur ma place de parking plutôt que de la rentrer dans le garage. C'est tellement plus agréable le matin de devoir gratter les vitres et de passer aux yeux de la résidence pour le parfait boulet.

Sans transition

J'ai enfin réussi à contacter A., j'avais certes effacé son n° de portable, il me restait encore le fixe. La bonne nouvelle c'est qu'elle est en "vivante". Dire que j'ai failli m'inquiéter pour sa santé. Elle semble en pleine forme. La conversation ne s'est pas éternisée vu qu'elle n'était pas seule chez elle. Elle a dit qu'elle me rappellerait. Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace. Je suis quasi persuadé qu'il n'en sera rien. Pourtant je voyais en cette fille l'âme d'une confidente. Une personne avec qui j'arriverai à exorciser mes démons, mettre à plat ce que j'ai sur le cœur, partager tant mes moments  de spleen, de lose sans nom, que de profonde euphorie.

Quelqu'un qui me dise que je suis un mec bien les soirs où j'ai une inexorable envie d'aller me balader le long de la voix ferrée malgré la pluie qui tombe.
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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 17:53
Bon c'est décidé, je vais me chercher de façon non dissimulée une nouvelle copine. Si tant est que N. soit ma copine attitrée. Je me pose de serieuses questions à ce sujet là. Sa discrétion outrancière m'exaspère.   J'ai l'impression de sortir avec une ombre, un gaz, un courant d'air, quelque chose d'impalpable.

Je n'ai plus aucun regret d'avoir été m'ouvrir l'appétit ailleurs, même si ce n'était pas l'extase. Je n'éprouve ni gène ni remord. C'est tout juste si je n'ai pas encore faim. Dans cette sombre histoire c'est presque moi le dindon de la farce.

Pourtant la toute première fois qu'on s'étais rencontré, je lui avais expliqué dans les grandes lignes ma vision du couple en lui disant que j'avais un fort besoin de savoir qu'on navigue dans la même direction. Le doute entraîne des dérives en cascade.

Une fois de plus c'est moi qui vient prendre de ses nouvelles, savoir si l'on se voit ou non. Bon cocote faut pas non plus te forcer, pas la peine d'y aller à rebrousse chemin. Tu inspires un bon coup et tu me dis tes états d'âme. En dix minutes le débat peut être clos, le dossier classé.

Je ne regrette pas notre histoire, je regrette la relative perte de temps. Je garde mes projets flambant neuf sous le coude et je les proposerais à la prochaine. Petite, petite, petite ...qui veut de mes projets tout beau, tout chaud, encore sous blister ?!

Breaking news : Bah voila ! C'est fait ! Un texto vient de tomber. C'est plié ! Roulez jeunesse !

"Coucou toi je préfère qu'on arrête de se voir je me sens pas en état pour une relation suivie je suis pas bien du tout ces derniers temps. Je suis vraiment désolée tu est vraiment quelqu'un de bien. Je ne veux pas te faire de peine. Gros bisous"

-> qu'on arrête de se voir : Ah ? Parce qu'on se voyait de façon intensive ? Je ne me suis pas montré bien envahissant
-> pas en état pour une relation suivie : façon que dire que c'est pas ma faute mais que je ne saurai jamais le fin mot de cette histoire
-> je suis qu'un de bien : réponse bateau et convenue histoire que je ne me jette pas dans le premier canal venu
-> me faire de la peine :  tes non réponses m'en faisait déjà. A présent je suis fixé
-> gros bisous :   ouais c'est ça ! on se téléphone et on se fait une bouffe ! Quel est l'intérêt de pareil artifice si ce n'est remuer le couteau dans la plaie ?
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 18:41
L'arroseuse arrosée, enfin disons plutôt à peine éclaboussée. Et encore,  je la soupçonne d'avoir un kway triple épaisseur.

A mon tour de me montrer indiffèrent (du moins en apparence) et de jouer  depuis jeudi la carte du silence radio . Je ne suis cependant pas persuadé que ma stratégie paie car pour l'instant ma ruse éventée ne semble pas  l'ébranler  outre mesure. Elle ne se soucie pas de moi, je ne me soucis pas plus d'elle.  A quoi bon trépigner de colère et se faire des cheveux gris ? On ne se doit rien.

Que ferait Yoda, grand maitre Jedi de son état dans pareille situation ?

Zen, rester zen jeune Padawan il faut ! Sauf que j'en suis incapable. Bordel mais qu'est-ce que tu fous ? Tu prépares ta plaidoirie ?  Tu m'as mitonné un motif de rupture aux petits oignons ? Une fin  à la Hélène et les garçons ? Nul besoin d'une mitrailleuse lourde pour tuer une mouche. Un peu de franchise et de courage suffirait.

Et tant bien même si tu avais une bonne vraie excuse, style un remake à ta sauce de « Midnight Express » il ne faudrait pas compter sur moi pour venir t'extraire des geôles turques ! Et toc !

Ahhhhhhhhh ! Vie de merde.  
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  • : Un blog mimi tout plein (parait-il) avec de vrais morceaux de lose à l'intérieur. Le tout certifié sans OGM. Grâce à ce blog vous apprendrez notamment qu'une taupe est capable de creuser 91 mètres de galeries en une seule nuit. Malgré des apparences parfois trompeuses, le cynisme n'est pas ma seule raison d'être. Cependant je concède volontiers que je ne suis pas là pour parler des trains qui arrivent à l'heure.
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