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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 17:43
Non non et non je n'ecrirais pas sur Cindy Sanders. On ne tire pas sur une ambulance !
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 20:03
J’ai rouvert le coffre aux  souvenirs contenant mes trésors de guerre amassés lors de ma vie de préado, d’ado puis de jeune adulte. Une sanctuaire pour y abriter mon jardin secret,  en quelque sorte la boite de  Pandore ou tous les maux sont enfermés. 

Try to remember whene the life was so tender ...

Année 90 - 91 : Je raconte ma vie plan-plan de collégien, mes premiers cours de musique, les sorties avec mes parents, les vacances. Le coté insouciant et naïf me fait sourire quand je me relis. J’ai écrit à Renaud et je suis fier d’avoir trouvé l’adresse de  Stallone et Schwarzennegger. ! J’étais jeune ! Mon Dieu, pardonne leur ils ne savent pas ce qu’ils font !

Année 92 : Mon style s’affine un peu. Au regard des putains de bonnes notes que j’avais à l’époque en rédac’ je suis malgré tout surpris l’indigence de certains de mes propos. Ma vieille mobylette bleue occupe une place prépondérante dans mes articles.  Rejouer l’équipée sauvage me ravi.

Année 93 : La lecture du bouquin « Le Journal secret d'Adrien 13 ans ¾ »  de Sue Townsend  sera pour moi une mini révélation. Je réalise que j’écris comme une tanche ! Et oui non seulement j’écris comme une tanche mais en plus de cela ma vie d’ado est compliquée à souhait. Je suis en perpétuel conflit avec mes parents, ma mère plus particulièrement. Je décris un profond malaise avec mes mots d’ado (quasiment pas boutonneux). Je refoule ma haine, mon incompréhension à travers des dessins de crânes et d’armes en tout genre. Je connais les chansons des Berus par cœur. Vive l’anarchie et tout et tout.

Année 94 : On prend les même et on recommence ! Le climat est tendu mais fort heureusement entrecoupé de souvenirs mémorables, consignés avec amour !. Alcool avec modération et rock’n roll ! Changement  salvateur de coupe de cheveux.

Année 95 : A l’Est rien de nouveau. Je révise mon bac en écoutant Queen et Nirvana. Je suis sage, bien bien trop sage. J’aurais du me lâcher t’avantage, dire des horreur, faire des trucs de ouf. .

Année 96 - 97 : Arte et la vague underground auront raison de moi pour mon plus grand bonheur.

Année 98 : J’ai du mal à me relire ! J’ai sûrement du raconter des trucs vachement formidables et déconcertant mais bordel c’est écrit petit ! Il y a-t-il un Champollion dans la salle ?




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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 12:08
Il est minuit Docteur Schweitzer, pile l'heure pour recevoir un MMS de F. « G pensé a toi ce matin ds le bus Promi c pas moi ! Mais ca aurait pu... »

Yes ! Yoohooo trop bien ! Si ça c'est pas la classe ?!  Heu ...en fait ...non !

Une photo accompagne cette jolie déclaration d'amour,  mettant en scène l'oeuvre urbaine d'un artiste qui s'ignore sans doute.  Afin de transcender son art graphique notre Andy Warhol de la té-ci  a écrit sur le dossier d'un fauteuil de bus « Tinkywinky  é un conard » (*)
   
J'ai été à la fois surpris et déçu d'une pareille attaque, vile, fourbe et basse. J'ai eu beau chercher le second degré dans cette histoire je ne l'ai pas trouvé. Piqué au vif je décide de lui répondre

« Effectivement cela aurait pu être toi car connard s'écrit avec 2 N ! »

10 minutes plus tard toutes les foudres de l'enfer s'abattront sur moi au travers d'un nouveau texto . Je synthétise :  je suis tellement prévisible,  j'ai raté ma vie sentimentale, amicale et familiale. Que j'ai tout du pauvre type !

Cette fois je ne réagis plus. Je fulmine mais je reste zen, digne,  je ne cède pas à la provocation.  La bave du castor n'atteint pas la blanche colombe. Sous réserve qu'un castor bave bien entendu.

Il fallait oser de sa part. Même si ses propos ne sont pas totalement hors contexte je lui conseillerais de commencer par balayer devant sa porte. Dans la série c'est l'hôpital qui se fout de la charité il n'y a pas plus bel exemple.

Je te souhaite tout le bonheur du monde, auprès d'un prince charmant qui fera abstraction que tu penses que l'Arabie Saoudite se situe en Europe et que tu imagines que les couilles des mecs puissent exploser en cas d'abstinence prolongée.

Le prince charmant va devoir se lever tôt et aura fort à faire ! 

(*) remplacer Tinkywinky par mon prénom. Personne dans ce bas monde n'aurait l'outrecuidance de traite un Teletubbies de la sorte !
 
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 13:53
Flashback. Putain 3 ans à peu de choses près ! Lorsque V. m'a annoncé avec perte et fracas et que notre (courte) relation était terminée je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait. A cet instant précis la terre s'est arrêtée de tourner et le sol s'est dérobé sous mes pieds. Je me suis pris une énorme claque dans la tronche. Le caractère soudain et imprévisible de la rupture m'a laissé sans voix, sans force,  amorphe, et profondément triste. J'en ai chialé.  Les jours qui suivirent furent difficiles à la fois pour moi et aussi pour mon entourage qui sans le vouloir a fait les frais de mon humeur detestable.

J'étais à prendre avec des pincettes, ne surtout pas me demander si j'allais bien parce qu'à toutes évidences non je n'allait pas bien.

Pour me changer les idées E. m'avais proposé qu'on se fasse une toile au cinoche. Moyennement emballé par la proposition j'accepte malgré tout. Après tout au point ou j'en suis, cela peut difficilement aller plus mal. On opte pour le dernier Tim Burton du moment, à savoir "Charlie et la Chocolaterie". Un Burton qui plus est avec du Johnny Depp inside ne peut pas être foncièrement raté ! Allez soyons fou ! J'avais lu vaguement le synopsis, même pas vu la bande annonce. L'affiche du film me branchait bien et je savais qu'il s'agissait d'une adaptation d'un livre pour enfants que je n'avais bien évidement pas lu ! Maigres pistes. C'est frais mais c'est pas grave ! On se lance ! Verdict d'ici 1h40.

En sortant de la salle j'étais heureux, le sourire aux lèvres, j'avais envie de chanter, de reproduire les mini chorégraphies musicales tellement kitchs du film . J'étais transformé ! Prêt à me tirer une balle dans la tête quelques heures apparemment puis à présent prêt à donner des « free hugs » à la terre entière en hurlant à tue tête  que la vie est magnifique façon Benigni !

Pourquoi je raconte tout ca ? Tout simplement parce que je suis conscient  plus que jamais que mon humeur, mon moral  du moment est capable de passer en un tour de main du  « Toit du Monde » à la fosse des Mariannes et inversement. Je n'arrive pas à l'expliquer.

Alors merci à toutes et à tous qui de façons volontaires ou non arrivez à chasser le vilain nuage gris qui se balade obstinément au dessus ma tête. 

Une "bête" rencontre l'autre soir avec une lectrice de mon blog m'a  fait le plus grand bien. J'ai pris un réel plaisir à discuter à bâtons rompus de tout,  de rien avec détachement,  humour  et futilité.

Comme le dit si bien Droopy : I'am so happy !
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 09:37
Un proverbe chinois dit que quand on ne sait plus quoi dire on cite un proverbe chinois !  Un peu à court de proverbes venant de l'Empire du Milieu  je me rabats sur des expressions Shadoks ! Tellement plus rock'n roll !

« Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir....En d'autres termes... Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche... »
     
«  Il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas »

« Dans la marine on ne fait pas grand' chose, mais on le fait de bonne heure ! »

En bonus un combo raccord avec l'actualité mêlant impôts et ... Shadoks. Pour ceux qui ne connaissent pas c'est vraiment poilant. 7 pages de jolis coups de crayons accompagnées de textes bien trempés.
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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 15:56
En achetant des fringues je contribue à ma façon à la relance de la croissance . J'essaie modestement de porter à bout de bras l'économie française.

Pourtant je n'aurais pas cru que le moral des ménages fut si bas pour que de dévouées vendeuses à forte poitrine soient prêtes à me dérouler le tapis rouge afin de me faciliter l'achat d'une bête chemise (mais fort jolie au demeurant) !
J'ai eu droit à du "Monsieur" à toutes les sauces, à toutes les attentions possibles, je suis sorti de la boutique incollable sur leurs offres promotionnelles sur … les chaussettes , les modalités d'échanges en cas de soucis.
La politesse outrancière fait apparemment parti des nouvelles directives commerciales afin de choyer le client et de le fidéliser en ces temps de vaches maigres. Personnellement j'ai trouvé que c'était vraiment "too much" et que ce beau discours de semblait surjoué flirtant même avec la limite de l'ironie. On ne me la fait pas !

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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 16:39
Au détour d'une banale conversation à propos des machines à expresso sophistiquées qui font du café à se damner , V. m'a expliqué sa théorie somme toute personnelle disant que la clientèle dite "haut de gamme" était particulièrement labile et faisait et défaisait les modes d'un coup de cueillere à pot. 

J'acquiesce pour la forme.  Mais bigre  tiens tiens un nouvel adjectif ... qu'est-ce que cela veut-il donc signifier ? Littéraire contrarié dixit mes collègues,  je me dois d'avoir toujours sous la main un bon vieux dictionnaire des familles.  Hop je m'exécute, roulements de tambour, suspense ....

labile adj. Didac. Sujet à se transformer, à tomber, à disparaître. Pétales labiles. Phonème labile. ­ Fig. Mémoire labile, peu fiable.  - CHIM Composé labile, peu stable.
 © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001
 
Le plus dur à présent sera de retenir le mot qui tue et d'arriver à le replacer à bon escient    au cours d'un conversation sans donner l'air de parler hébreux. Les réceptions de l'ambassadeur me semblent idoines pour une  pareille mise en application !
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 16:31
La pensée du jour, une jolie metaphore  : la bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.
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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 18:56
Cela faisait longtemps ? Non ? Peu importe voici un billet avec de vrais morceaux  entiers de lose dedans.

Le litre de sans plomb 95 n'est apparemment pas encore assez cher car cela ne m'a pas refroidi pour me rendre à perpette chez une MG qui me proposait pour l'occasion gîte et couvert. Fallait bien ça car les premières impressions n'étaient guères flatteuses. Cela risque d'être freestyle. Je me demande bien de quoi nous allons pouvoir parler durant toute une soirée. Même pas peur, en bon galérien le forçat que je suis a toujours avec lui une paire de rame. Et si ramer ne suffit pas je prévois de sortir  la pelle afin de m'enterrer si déconfiture totale il y a.

Je suis quand même motivé, propre, rasé, je sens bon (toujours !). La trajet est agréable, il fait super  beau, le soleil est enfin de la partie, j'ai la forme, lunettes de soleil sur le pif, manches retroussées. Un moral du tonnerre ! Mon samedi soir va déchirer sa race, fièvre ou pas fièvre.

Sur l'autoroute des vacances, c'était sans doute un jour de chance, ils avaient le ciel à portée de mains, un cadeau de la providence, alors pour quoi penser au lendemain?

Tadaaaaa  ! Me voici me voilà ! La traditionnelle minute immobilière, dis moi ou tu vis, je te dirais qui tu es. Mouais ... c'est pas mal.
Soleil de la partie, on se pose sur la terrasse. Puis s'en suit une discussion digne d'un salon de coiffure. C'est très moyen. Mais cela suffit pour enchaîner et aborder des sujets gnan-gnan sans pareil. Une demi heure plus tard mon hôte se rends enfin compte qu'il fait soif et qu'un verre ne serait pas superflu.  Il était temps. Du coup j'ouvre la bouteille que j'avais apporté avec mes petits bras musclés.

On ne fait même pas tchin tchin' ! J'suis dèg ! Tout fout le camp ma brave dame !

Une heure passe... tic tac tic tac. J'ai froid ! On rentre à l'intérieur, on se pose au salon devant 50 minutes inside. Hum hum ! Je ne dis rien. Trop bien les scoops people pour relancer une conversation qui périclite.

J'suis tellement à fond que je l'aide même à préparer le repas. Préposé au dessert, de mes mains agiles je découpe en cubes un ananas et je prépare avec amour des fraises. Toujours ca de pris ! Tic tac tic tac ...

On mange au salon sur la table basse ! Super pratique ! A chaque bouchée je manque d'en mettre partout. Le repas est simple mais très bon. Mon estomac est heureux lui. Un repas accommodé d'eau plate et du spectacle d'Arthur ne peut qu'être réussi ! Le bonheur tient à peu de choses. 

Les échos sur le spectacle que j'ai recu sont tous unanimes : une catastrophe, une vaste farce. Comme il ne faut pas se laisser impressionner par la masse j'ai envie de me faire ma propre opinion sur le spectacle. En voiture Simone !

Chut ca commence ! Et quel commencement du feu de Dieu ! Un manga à l'inspiration kill billesque met en scène l'apprenti comique.  Mal fait, pas drôle, mégalo n'en jetez plus la coupe est pleine !

Ensuite le spectacle à proprement parler se met en branle. Potentiellement c'est drôle sauf que toutes les vannes sont éculées et que je devine sans mal quasiment à chaque fois la chute.  Le flop !
Tout est téléphoné, gnan-gnan, plein de vérités vraies dont tout le monde se contrefous. Les femmes, les hommes , ma famille, mon fils ... stop ! Halte au feu.

Ce n'est pas affligeant à se tirer une balle mais tout de même sacrement inconsistant. Y'a tout de meme un passage qui m'a fait franchement rire. Allez ! Je le dévoile ! Je lui dois bien ca.
« J'ai découvert des revues sado-maso sous le lit de mon fils. Pour le punir,  je n'ai pas osé lui donner une fessée ! »

En creusant bien,  le passage ou il narre l'épisode quand son père fait le con avec les douaniers est dans le fond assez drôle.

Résultat des courses : 2 moments de rire. Maigre butin !

Afin de ne pas rester sur une mauvaise impression on matte Shreck 3. Bien bien ! Ca me botte. Sauf que c'est un divx de qualité screener. Autant dire que l'image est degueullasse comme c'est pas permis et que le son (de piano ?) est quasi inaudible. Le pire c'est qu'elle se vente de la qualité de la galette en me disant qu'elle a déniché le film sur le net alors qu'il était encore en salle. Tu m'étonnes ! Sacrilège pour mes yeux et mes oreilles. Si bien qu'à la fin je n'ai même pas tout compris du film. Faut le faire, ne pas piger un film d'animation grand public !

Il est tard, pfiouuuu ! Deja 1h ! Wow ! On file au lit ! Elle me donne de la literie et je m'installe dans le bureau sur un convertible au ras du sol. Tic tac tic tac ... 9h30 je me lève et je ne bouscule personne, j'en ai marre, je ne tiens plus. Je vais aux nouvelles dans la chambre d'a coté.  La marmotte réincarnée dans le corps d'une femme me fais signe qu'il est bien trop tôt et que pour rien au monde elle ne daignera quitter ses quatre couches de couvertures.

Comme je me fais chier comme un rat mort et qu'une distraction ne m'est proposée pour m'occuper, je décide de prendre mes clics et mes clacs et je m'en vais comme un prince ! Trop orgueilleux pour me faire mener par le bout du nez par une feignasse en puissance. 

Des fois je me surprends moi même à réussir à me fourrer dans des traquenards ... sans queue ni tête. 
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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 17:29
Tu lis mon blog et à moins d'être totalement maso tu en apprécies le contenu. Alors ne pars pas,  la suite te concerne.

Tu as envie  que je m'exprime sur un sujet  bien particulier  ?  Alors manifeste toi, sors de ta tanière. Lache tes coms !  *

(*) Quelques lignes de prose de ta part écrites avec justesse, amour et pertinence me feront le plus grand plaisir et me mettront dans un rare état d'extase et de ravissement.

 
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  • : Un blog mimi tout plein (parait-il) avec de vrais morceaux de lose à l'intérieur. Le tout certifié sans OGM. Grâce à ce blog vous apprendrez notamment qu'une taupe est capable de creuser 91 mètres de galeries en une seule nuit. Malgré des apparences parfois trompeuses, le cynisme n'est pas ma seule raison d'être. Cependant je concède volontiers que je ne suis pas là pour parler des trains qui arrivent à l'heure.
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