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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 17:19

Le temps passe, les années défilent. Au mois de mai j'accuserai 10 ans d'ancienneté au sein de la même boite. Je suis partagé entre l’envie de faire péter le goulot d’une bouteille pour marquer le coup et celle d’investir dans une boite de Kleenex.

Lorsque je relis les notes de mes débuts, griffonnées dans mon beau cahier à spirales  je suis à la fois amusé et terrifié.  Amusé par le coté scolaire pour ne pas dire enfantin de mes écrits,  pleins de naïveté touchante par l'exhaustivité de certains détails à la technicité douteuse.  Terrifié par ce qu'au final je ne suis pas devenu un cador et que je ne suis toujours pas autonome sur certaines tâches.

Je mesure néanmoins le chemin parcouru. En l’espace d’une décennie  je suis passé du stade de petit Padawan qui en veut à celui de  vieux con aigri.  A mes débuts je ne connaissais pas grand chose, j'en suis fort aise mais j'avais au moins le mérite d'être motivé. A présent j'en sais davantage, le contraire serait un comble, mais le cœur n'y est plus. Il est temps de tourner la page et de mettre le cap sur un nouveau métier. Souquez ferme moussaillons, la terre promise n’est pas encore à porté de vue.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:42

Je n'en peux plus, la coupe est pleine. R., mon collègue est en l'espace d’un week-end passé de l'age de pierre (grotte, gourdin, peaux de bêtes, mammouth à la broche  et tutti quanti ) à l'ère de l'Internet mobile. L'objet du délit : un Blackberry tout neuf dont le modèle m’échappe faute d’intérêt.

(D’ailleurs ce con aurait au moins pu me prévenir quelques jours à l’avance histoire que je me prépare psychologiquement à endurer son prosélytisme)

Je rappelle qu'avant l'achat de son smartphone, c’est bien simple ce triste sire était anti tout. Les réseaux sociaux avilissent et font perdre du temps, le GPS cela ne sert à rien. L'Internet mobile pas indispensable. Lire ses mails hors de chez soi ? Quel idée saugrenue mon bon monsieur.

Ce n’est pas tant la technologie moderne qui le rebutait mais plus le fait de devoir mettre la main à  la poche, qui plus est poche remplie d’oursins/hérissons/cactus. Jusqu’à présent il s’était fait une raison et s’était persuadé que vivre comme un amish est la solution idéale. Quand tu ne peux/veux pas te payer quelque chose, persuade toi que c’est inutile afin de faire passer la déception sans douleur.

Mais là ô miracle, comme touché par le doigt de Dieu, il est venu gonfler les rangs de possesseurs de smartphones. Du coup tout ce qui avant était jadis inutile, futile, digne d'un geek à lunettes et qui éloignait notre jeunesse du droit chemin est soudain devenu si pratique voire indispensable. Alléluia. A new day has come ! Les trucs de ouf qu’il arrive à présent à faire ! Comme envoyer en quasi instantané la liste des courses à sa femme elle aussi dotée de ce joujou. (NDLR : ce n'est pas une blague). Chapeau bas ! La révolution est en marche.

Depuis quelques semaines mon collègue sous ses habits de ministre de la propagande ne tarit pas d'éloges sur son nouveau jouet. En bon fanboy il clame à qui veut l'entendre (en l'occurrence moi, c’est bien là le drame) que son téléphone regorge d'innombrables fonctionnalités toutes autant formidables les une que les autres. Sous-entendu à peine voilé que mon téléphone est bien moins bien. Ce qui en soit n’est pas tout à fait  faux mais bien maladroit de sa part.  Peu enclin au concours de celui qui pisse le plus loin je n’ai pas réagi à ses piques. Apres tout R. est peut-être au fond davantage insupportable et dénué de tact que méchant. Dommage qu’il ne s’en rende pas compte. 

Faut positiver, demain démarrent les soldes d'hiver.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 18:07

Dans l'absolu je ne mérite pas de promotion. Mais vu que mes objectifs ont été atteints et que mon responsable semble satisfait de mes états de service le rêve est permis et je peux prétendre au niveau supérieur.

Le hic c'est qu'on est dans le service une quinzaine à tenir un raisonnement identique, tous persuadés d'être les un plus méritants que les autres. Beaucoup de prétendants mais au final peu d'élus auront les faveurs de la hiérarchie.

Suspense insoutenable, roulements de tambours, les nominés sont ...  Ah ... la juste logique des choses a été respectée. Pas de promotion. Dans le cul la balayette ! Je suis malgré tout déçu car le moment était opportun et ma légitimité à y prétendre pas si délirante que ça. 

Edit : bon finalement j'ai quand même obtenu quelques miettes du gâteau. Un montant bien anecdotique, pas même de quoi compenser l'inflation. Les optimistes diront que c’est toujours ça de pris en ces temps de crise [bla3]. Les partisans de l'autre camp invoqueront  le foutage de gueule  caractérisé. J’interprète cette micro augmentation comme une façon dissimulée de me dire "tu vois, on t'as pas oublié, mais à présent mon coco tu vas la mettre en veilleuse et ne plus t'attendre à quoi que ce soit d'ici les prochaines années" 

Le monde de l'entreprise est cruel.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:33

Aujourd’hui il ne se passe particulièrement rien. Je prends les paris que mon grelot ne retentira pas de la journée.  Ah si ça sonne ! Oh oh oh ! Aurais-je parlé bien trop vite ? 

- Allo ? …. Ah … c’est toi.


Fausse alerte. Ce n’est que V. qui  m’informe qu’il vient de mettre en ligne une annonce bidon pas piquée des vers  afin de piéger un tiers  collègue friand de grosses berlines munichoises. 

Question stress ces derniers jours je suis plutôt épargné. Dire qu’il y a encore quelques mois j’étais de ceux qui reprochait à untel ou à untel de ne pas en branler une. Je les regardais tels des pestiférés d’un œil dédaigneux.   Je n’ai pas traîné à me mettre dans le rang et rejoindre le troupeau des brebis galeuses.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 18:46

Tout nous oppose entre mon collègue N. et moi même. Dès le début l'alchimie n'a pas opéré (que faire d'un mec qui au bout de deux jours me sort de son porte-feuilles une photo de son clébard ?) Depuis les années ont passé et nos points de discordances se sont accrus. A tel point que dans ma tête c'est presque devenu un machinal de tout mettre en œuvre pour ne jamais tomber  d'accord. (Hors domaine professionnel je m'entends, là je n'ai rien à redire. L'essentiel est sauf.)

Son grand trip du moment c'est la photographie, avec un grand P. Fort de l'acquisition d'un nouveau reflex - le choix de l'appareil a été à lui tout seul une saga durant des mois -  il est persuadé d'avoir à présent la trempe d'un pro. Je n'échappe pas aux clichés certes bien léchés mais d'un intérêt personnel des plus limités.

 

Petit florilège des clichés à faire froid dans le dos: une tête de chevreuil émergeant d'un champ de blé, un gros plan sur dahlia ruisselant de rosée, un alignement de cheminées rouge et blanc d'un site Seveso  ou bien encore les chanteurs vieillissant d'une chorale. Le hic c'est que je n'exagère pas.

Un jour je découvrirai peut-être qu'un cœur n'est pas destiné qu'à pomper du sang.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 23:48
Mon premier article de ma nouvelle vie d'esclave de rédacteur bénévole est dans l’antichambre de la gloire. J'attends qu'il soit validé par l'administrateur. D'après ce qu'il a pu me dire, le contenu importe peu, il se contentera de vérifier si j'ai respecté les standards maison de mise en page. Rentabilité oblige : placer des tags à toute les sauces afin de booster le référencement et de générer le maximum de trafic sur le site. Apres tout si je me casse la tête autant que mon travail soit récompensé ou tout du moins vu (voire même critiqué, j’ai envie d’apprendre, de m’améliorer). Si mon premier article est approuvé j’aurai par la suite le champ libre pour écrire sur (presque) tout sans avoir à passer par la voie hierarchique.

Ma première contribution ne s'apparente pas à l'éditorial du Monde, pas encore du moins. Cela ressemblerait plutôt au quelques lignes qui pourraient avoir leur place dans un bulletin communal. Je débute. Soyez indulgent ! (Mais au fait à qui je parle ? Qui me lit ? Bref.) J’ai suivi les préconisations, j’ai fait tout comme on m’a dit de faire. Un vrai mouton de Panurge.

J'ai choisi de parler du spectacle de Christophe Aleveque, de passage prochainement dans le coin. J'aurais pu revêtir ma robe de bure et me la jouer  moine copiste en recrachant mots pour mots la création d'un autre. Rhooo ! Oh que c'est pas bien ! Que c'est laid ! Ma fierté, mon orgueil en aurait pris un coup sur le museau. La resucée ? Très peu pour moi.  A force d'en faire des tonnes et de raconter à qui veut l'entendre que je manie la plume avec aisance je suis contraint de montrer ce que je vaux vraiment. J'effile le bleu de chauffe et je mets le mains dans le cambouis.

(Ca tombe bien j'ai du temps devant moi. J’ai trouvé ma tâche top prioritaire de la matinée. Je dois me résigner à admettre que cela fait un p’tit moment que j’en branle pas une au boulot. Je ne fais que de la figuration).


J'écris, j'efface, je déplace, je peste, c'est nul, je mets en forme, je déplace à nouveau, ca devient potable. Ca casse toujours pas trois pattes à un canard au moins je n'ai pas les yeux qui saignent. L’affaire devrait être entendue.

C'est d’ailleurs assez déroutant de parler avec une certaine affirmation d'un spectacle que je n'ai pas vu. Je réalise alors qu'un paquet de pseudo journalistes doivent pas se foutre de nos gueules en écrivant des articles à l'aveuglette, on se basant sur des on dit, une dépêche AFP minimaliste, ou les ragots de la concierge.

D'autant plus que mon estime n'est pas démesurée à l'égard du chroniqueur/humoriste. Pourtant je l'appréciais bien il y de ça ... 10 ans. Notamment à l'époque de "Rien à cirer" sur France Inter. Depuis je le trouve moins percutant, trop étiqueté gauchiste ronchon qui dénigre tout et qui voit pléthore de  complots se tramer.  Pire que moi ! c'est dire !
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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 17:57
Mes grandes compétences professionnelles ont enfin été récompensées à leur juste valeur. Ma hiérarchie a décidé de m'octroyer quelques miettes du Grand Capital, tel un guignon de pain rassis jeté à la figure du bagnard. Loin de cracher dans la soupe je ne peux m'empêcher d'être satisfait, d'avoir eu une petite gratification. C'est toujours mieux que rien, dit la formule usée jusqu'à la corde.

Lorsque mon chef m'a annoncé la nouvelle j'étais en plein travail ardu, immergé sous une tonne de boulot, pris à la gorge par les sollicitations. En fait j'étais en train de lire un comparatif sur les reflex numériques.

Trop beau, trop simple ! Apres avoir recalculé par moi même je constate que mon chef c'est vautré dans les chiffres. Il m'a fait une fausse joie lors de son annonce.  Au final je n'aurai que la moitié de ce qu'il m'a annoncé. Pu-tain la moi-tié ! A présent la somme frôle le grotesque. De plus cette micro augmentation n'a rien d'exclusif, quasi un tiers de la boite fait parti des élus.

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 14:47
Une grande vague d'aigritude me submerge en ce moment. J'en ai marre de tout. De mon boulot, de certains de mes collègues, que personne ne m'appèle, que personne ne pense à moi, que j'ai du mal à regarder mon tronche dans un miroir ou parce que je ne perds (quasi) pas de poids, que ma vie me prends pas la tournure souhaitée.

Je fais presque exprès d'être en désaccord avec R., juste histoire de mettre de l'huile sur le feu (un bon vieux troll des familles en langage geek!). Il dit noir, je dis blanc. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à tomber d'accord avec lui dès que les conversations quittent le strict domaine professionnel. Il dirait qu'Hitler était un dictateur mégalomane névropathe j'arriverai (en ramant un peu tout de même) à lui prouver que c'était un grand homme, visionnaire, mélomane, ami des bêtes et végétarien.
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 19:25
Voila ! Mon entretien annuel est passé, tout en douceur.  Pas de point négatif particulier à signaler, pas plus que de poste miracle à me proposer, du moins pour le moment. En clair la patience doit devenir ma principale alliée. Je ne suis cependant pas persuadé que je vais encore longtemps continuer dans cette voie, d'autant plus que je me coltine un projet des familles bien technique qui n'a d'interet qu'a figurer sur un CV. Dans le cadre d'une eventuelle future VAE cela permettra peut-etre d'apporter de l'eau à mon moulin.

Fort heureusement j'ai eu une promotion. Ah ? On s'agite en régie ? On me fait de grands signes derriere la vitre ? Ah ? Bah quoi ? Non ? C'etait donc un reve ? Caramba ! Encore raté !

Mon évolution de carriere ne souffre pourtant d'aucun frein (dixit mister n+2) mais là encore il faudra etre patient (voire plus que patient) avant de pouvoir prétendre à payer davantage d'impot sur le revenu.
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 17:18
Une journée classique commence, une journée qui dans l'absolu ne devrait pas poser de soucis majeurs. Je pense quitter tôt, remplir mon caddy de packs de flotte, acheter une brosse à dent électrique, rencontrer la cop's à A. et voire même aller en répète histoire de faire acte de présence  (et ainsi justifier ma légitimité à participer au prochain voyage). Bref, une journée pas bien méchante à passer. Ça c'était sur le papier calligraphié, rempli de pleins et de déliés. Par ce qu'en réalité la tournure a été toute autre. Seul dans l'agence tout risques les plans se déroulent sans accroc.

Pour faire simple : A. est confronté à un incident à la fois impromptu et bloquant. Afin de faire avancer le schimblick R. et moi même dans une moindre mesure tachons de lui prêter main forte. Mais très vite A. se désintéresse et se laisse prendre le bébé avec sa couche pleine sans plus jamais penser à la récupérer à la halte garderie. Le temps passe, R. est contraint de partir. Je me retrouve seul aux manettes et je ne trouve pas la solution. La pression monte et je sais pas la canaliser.

J'étais sur le point d'aller taper des deux poings sur le bureau de mon chef, lui dire que c'est fini, j'en ai marre, je ne veux plus faire ce boulot. J'étais à la deux doigts de chialer comme un môme. Des larmes en auraient dit long sur mon désarroi et mon impuissance.

Je veux un autre job quitte à ce qu'il soit inintéressant ou casanier. Je ne veux plus qu'on vienne me demander quand est-ce que cela fonctionnera et devoir donner une réponse d'une précision à faire pâlir un coucou suisse.

 A. en plus d'avoir botté en touche se permet le luxe suprême de prendre la poudre d'escampette à 16h alors que j'avais les 2 pieds dans la vase. 

J'ai pris une fois de plus conscience que je ne suis pas fait pour ce métier, que j'ai du mal à gérer les impératif, être mis sous pression. Je ne suis pas autonome, je ne retiens pas autant que je le souhaiterai. Je suis incompétent mais fort heureusement j'espère de ne pas le faire transparaitre. Je m'imagine pourtant bien que mes responsables ne sont pas dupes.  Je ne sais faire que restituer, je n'arrive pas à prendre les bonnes décisions de mon propre chef. Dire qu'il y a encore quelques semaines je fantasmais de changer de niveau, synonyme d'une augmentation. Je crois que je vais pouvoir me la tailler en pointe et me la mettre bien profond.

R. a été admirable (et Dieu sait si je peine à le supporter). Il est revenu au bureau malgré son après midi de congé posée suite à un décès. Je lui dois toute ma gratitude, je l'ai considéré comme le messie. Superman à coté de lui c'est un lapin de six semaines ! Je lui ai expliqué que certes sur le plan privé nous n'avons quasi rien en commun, des centres d'intérêt aux antipodes et une vision de la vie peu compatible mais qu'en revanche le plan professionnel j'apprécie de travailler avec lui. Je ne pouvais de toutes façons pas être avoir le cul entre deux chaises, d'un coté médire à son sujet et d'un autre le considérer comme l'homme providentiel quand je suis dans la mouise. Je vais tacher d'adopter une attitude cohérente à son égard.

J'ai touché un mot à mon chef sur le comportement laxiste de A. Je pense que lundi ça va ruer dans les brancards et que l'ambiance dans le bureau va être délétère. Tant pis. La pilule n'est pas passé,e j'ai encore son comportement de gamin boudeur en travers de la gorge. J'estime que si un collègue est dans la merde l'esprit d'équipe doit primer. 

Mode donneur de leçons aigri ON - Tout ça pour dire qu'il faut un minimum assumer ses actes et ne pas se défausser. Mode donneur de leçons aigri OFF

Moralité : nous devrions tous prendre Robert en exemple, car au moins quand Bob renverse son verre par terre, bah ...Bob l'éponge !
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