12 mai 2009
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Ma vie a enfin un semblant de sens : j'ai acheté un joli blender en alu brossé ! Évidement j'ai acquis l'appareil sur un coup de tête, comme ça cash, victime de mon vieux syndrome du « j'veux tout, tout de suite ».
Oh purée ! A moi les smoothies et autres cocktails avec de la glace pilée.
Me connaissant je vais m'éclater 'espace d'une semaine (et encore) et ensuite il prendra la poussière sur le plan de travail de la cuisine.
Bob Sinclar et consort vont devoir se faire une raison, à présent il ne sont plus les seuls à mixer !
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6 mai 2009
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17:51
Penser à ne jamais acheter de putain de rats qui couinent et s'excitent sur les barreaux de la cage tels des forcenés toute la nuit durant. Ah ces facétieux rongeurs !
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30 avril 2009
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J'ai en tête la chanson "Womanizer" de Britney Spears. Ce qui est déjà en soit plutôt inquiétant, je le concède. Après examens approfondis mon cas semble bien plus sérieux qu'il n'y parait car en réalité c'est la voix de ... Camelia-Jordana qui me trotte dans la caboche. Des fois j'me demande ...
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3615 MyLife
6 avril 2009
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Mes trop nombreuses absences lors des répètes hebdomadaires ne sont pas passées inaperçues auprès du chef d’orchestre ainsi qu'auprès de mes confrères (ami(e)s ?) musiciens. J'ai eu droit à des remarques, des piques à peine masquées. Je l’ai bien mérité. Je me suis quand même permis le luxe de ne pas assister à la répétition générale d'un concert certes mineur. A-S et consort m'ont questionné sur les raisons qui motivaient mon absence. Je me suis contenté de répondre par le silence. Je n'avais pas envie de mentir, pas envie d'échafauder une histoire sans queue ni tête, Pas envie non plus de dire la vérité et de leur signifier qu'en ce moment j'en ai ma claque.
D. m'a convié à venir chez elle, pour une soirée entre (ses) ami(e)s, Du coup j'ai annulé la soirée ange et démon. J'avais prévu de mettre une jolie chemise blanche symbolisant mon angélisme on ne peut plus évident.
Sommet de l'OTAN oblige les grands axes sont bloqués. Je découvre les joies de traverser les patelins à n'en plus finir, d’avancer à deux à l'heure et de rester bloqué de nombreuses minutes aux feux.
La question qui me taraude est de savoir si je vais revêtir l'étiquette de "son copain" ou "d'un copain lambda". Je n'ose lui poser la question au cours de la petite balade improvisée avant que ses amis ne débarquent. J'aurai la possibilité de boire un comme un trou, son clic-clac est à ma disposition. Yeah trop cool, un bon vieux canapé convertible m'attend. Je suis rassuré !
La soirée n'est pas transcendante loin s’en faut. Ses amis jacassent plus que ne parlent, la conversation n'atteint pas des sommets. D. m'a clairement annoncé la couleur : elle joue le match à domicile, elle va se mettre minable et se retourner la tête. Trop glamour. Je surkiffe !
Le moins qu'on puisse dire c'est que cette fille tient ses promesses. Elle siffle comme si de rien n'était moult copieux verres de vin. Du blanc, du rouge, du rosé tout y passe. Une vraie campagne Benetton : pas de discrimination de couleurs ! Rien ne semble l'arrêter. Je me pose de sérieuses questions. Je m'en pose encore plus quand la soirée dégénère en une bataille de coquilles de pistaches. Le truc que même lors d'un boum de pré-ado je n'ai pas fait. Bonjour le niveau, bonjour la maturité. Si pareille chose s'était passée dans mon appart, les prenants part auraient été chassés manu militari un grand coup de pompe dans le cul. Mon appart c'est sacré, on ne joue pas avec la bouffe on ne dégrade pas mes biens. Ma moquette, ma préciiiiieuse moquette !
Je bois aussi mais de façon presque raisonnable. Je suis lucide, à peine euphorique. Je veux boire pour oublier mais le coeur n'y est pas. Les alcools à dispositions ne m'inspirent que peu. J'apprends au cours d'un lecture des veines du bras que j'aurai 3 gosses (2 garçons, 1 fille). Ben voyons ! Pathétique. Je ne relève pas. Mince ! Moi qui pensait avoir une portée de teckels à poils durs !
En plus d'être une soiffarde à rendre jaloux un troupeau de Polonais de goguette, D. est également une fumeuse de shit. Vous reprendrez bien une petite part de glamour ? Je reste zen, en apparence du moins !
Ses amis finissent par tout doucement lever le camp. Enfin ! Mais tels d'irréductibles habitants d'un célèbre village gaulois une nana et son mec s'accrochent et tardent à partir. J'aurai droit à 40 interminables minutes de karaoké sur un complet album de Louise Attaque. Je suis traumatisé, plus jamais je n'écouterai cet album. Je n'en peux plus. Je sois à deux doigts de quitter la table des négociations. Je comprends à présent mieux pourquoi le nombre de femmes battues est si conséquent. J'ai envie de me lever et de foutre un high kick dans la tronche de sa benette de copine mais j'ai peur de faire mauvaise impression. Mais bordel ! Ta gueule ! J'ai envie d'appeler Joe La Mouk.
A 4h tout le monde est enfin rentré chez soi. Je ne dormirai pas sur le clic-clac.
La journée de dimanche sera davantage ancrée dans la normalité. J'espère que les excès de la veille revêtent un caractère exceptionnel. Je me pose encore et toujours des tas de questions. D quant à elle s'en pose apparemment bien moins. La situation s'est sensiblement inversée en l'espace de même pas 24h. D'énormes concessions seront nécessaires mais je me vois mal dicter ma loi et lui sortir au débotté tout ce qu'il ne me plait pas.
Et maintenant que vais-je faire ?
a) je cesse de me triturer les méninges et attend de voir ou le vent nous portera
b) je stoppe les frais
c) je reste en poste et passe en parallèle des entretiens pour me trouver une nouvelle copine. Je demissionerai au moment opportum.
d) je vais m'ouvrir l'appétit ailleurs tout en revenant manger à la maison
e) je tache de prendre conscience que ce n’est pas moi qui conditionne le lever et le coucher du soleil
f) LukeSkywalker est au dessus de tout ça , la Force est sienne.
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3615 MyLife
30 mars 2009
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17:37
Le pire scénario qui puisse arriver à un joueur de poker vient de me tomber sur le bec…j'ai gagné. Enfin disons plutôt que j'ai fini deuxième (sur 17) et qu'au passage j'ai raflé la coquette somme de 90€. Je vais être sur mon petit nuage durant facile un mois, racontant à qui veut l'entendre que j'ai assuré comme un dieu et que je suis la terreur des tables !
Le contraste entre les deux tables de jeu valait son pesant de cacahouètes.
La première, située dans le salon s'apparente à un cercle de jeu dit «bourgeois », ses participants sont modérés, fument au balcon (sous l'insistance appuyée des non fumeurs). Une légère présence féminine permet d'adoucir les discussions afin que l'ambiance ne vire trop rapidement à pizza/bière/foot/cul. J'ai apprécié les commentaires pondérés, réalistes et sans parti pris de certains lors du match Lituanie-France. C'était presque un plaisir d'écouter des propos de connaisseurs qui ne beuglent pas comme des veaux lors du moindre contrôle manqué.
La seconde table dans la cuisine fait davantage penser à un tripot des bas fonds de Macao ou au sous-sol d'un rade enfumé des faubourgs d'Alger. Un désagréable et tenace nuage de fumée aromatisé au shit flotte dans la pièce. Un téléphone portable délivre de mauvaise musique tant sur le plan sonore qu'artistique. Les joueurs attablés sont réputés pour être des relanceurs agressifs et/ou des payeurs que rien n'effraie. Tout les ingrédients pour transformer une sage partie entre gentlemen en véritable carnage et envoyer des tapis après une heure de jeu.
J'ai fait le forcing pour être à la table coté salon malgré le tirage au sort initial en ma défaveur. J'ai des mains dans l'ensemble plutôt correctes, je prends part à pas mal de coups, fait de grosses relances, bluffe peu, ne fais pas preuve d'impatience lorsque je récolte un jeu pourri. Si bien qu'à la pause syndicale – pizza time - je suis le chip leader de ma table. De nombreux joueurs recavent. Par la force des choses j'en fait de même histoire de ne pas être trop déphasé par la suite et conserver mon avance acquise. Même si cela me fait chier d'avoir à sortir 10€ de plus quasi persuadé ne plus revoir mon blé si je tombe face à des lascars trop chelou, docteurs es poker.
La phase la plus tendue sera lors du regroupement des deux tables entre joueurs encore en lice. Les blind déjà bien élevée ne donnent plus trop droit à l'erreur. Petit à petit la situation se décante. Les joueurs short stack sont éliminés. La confrontation à six dure et s'éternise, personne ne lâche du terrain. Je suis inquiet, je regarde ma pile de jetons, je regarde sans cesse la pile des autres. Lors des coups auxquels je ne prends pas part je n'espère qu'une chose, que les autres se mangent entre eux. J'ai envie d'y croire, envie de prendre à « rêver ». Le podium est à ma porté si je ne joue pas comme une quiche et si accessoirement la providence me donne les bonnes cartes en main.
Lorsque je me hisse à la troisième place l'honneur est sauve, je me dit que l'essentiel est atteint. A présent quoi qu'il arrive je repartirai avec des sous-sous dans la popoche ! Le face à face final sera expédié pour ne pas dire bâclé . J'ai joué bien trop vite, misé bien trop gros, oublié de réfléchir et d'analyser. Avec un peu de recul et de discernement je me rends compte que j'aurai pu mieux faire et jouer de manière plus raisonnée. Même si au vu de ma faible pile de jetons je n'étais pas favori et destiné à une mort rapide.
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3615 MyLife
20 mars 2009
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20:37
Enfin pas tout de suite, pas avant Paques 2010. Esperons que d'ici là, la ville ne soit plus innondée.
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19 mars 2009
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17:41
"Oh dis mon papounet, toi qui sait tout, quelle est donc la différence entre la théorie et la pratique ?
- Viens là fiston et ouvre grand tes esgourdes :
La théorie c'est quand une nana te dit qu'elle est d'accord pour que tu viennes chez elle la câliner. La pratique c'est quand tu débarques la fleur au fusil et que tu te retrouves devant le top 50 de MCM à subir des clips r'n'b/tecktonik"
Y'a des jours comme ça ...
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14 mars 2009
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11:18
Je peux indubitablement me poser des questions au sujet de la consistance de ma vie.
Au cours de mon we de captivité dans une cage dorée, le jeu du « notons 3 anecdotes personnelles et essayons de deviner de qui il s'agit » me met en situation d'échec.
Que vais-je bien pouvoir raconter ? Que m'est-il arrivé de pittoresque, de croustillant, d'original ?
La feuille blanche, le néant, le vide total. Je me résous à inscrire des banalités affligeantes sur les billets qui finiront dans l'urne.
Du coup ils seront quitte pour se taper les anecdotes suivantes, d'une originalité folle :
- j'aurai souhaité déterrer des ossements de dinosaures
- j'ai mordu mon institutrice
- j'ai niqué la justice ! J'ai couché avec une magistrate.
J'ai d'autres trucs en magasin mais j'ai estimé qu'il ne serait pas opportun de les déballer. Au placard les anecdotes suivantes :
- j'ai fait jouir une femme fontaine à l'aide d'un vibro special anal/spécial clito
- j'ai songé à me tirer une balle de Famas dans la bouche
Un tantinet trop borderline tout ca !
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10 mars 2009
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01:54
Le spectre de passer un long weekend placé sous le signe du totalitarisme se précise. Les plus sombres heures du stalinisme planent sur ce dernier. Tout est calculé, les activités sont quasi imposées, le programme est carré, défini selon des plus purs standards du troisième reich . Je pense qu'il faudra demander l'autorisation avant de prendre la parole, finir son assiette, manger des légumes verts, boire avec modération, rire bête, acquiescer sans sourciller afin de ne surtout pas contrarier l'organisatrice qui s'est saignée aux quatre veines. Il paraît qu'une concession au Panthéon lui est dors et déjà réservée.
Je vais encore passer pour le misanthrope sociopathe de service. Je sens que mon seuil de tolérance va vite être atteint, l'abdication proche. Je vais creuser mon terrier , boucher l'entrée avec un amalgame de paille et la boue et me réfugier bien au fond de celui ci. Du fond de mon abri anti-cons j'en profiterais pour lire, écrire, pleurer.
Montée d'angoisse. Pourtant je me rejouissai à l'idée de passer quelques jours bien sympatoches mais plus la date fatidique approche plus j'ai l'impression que je vais faire un stage dans un goulag de luxe. Manquerait plus qu'on y aille en train et cela aurait été le pompon ! Adeptes de la pensée unique welcome ! Dire que je m'étais inscrit en me disant que si je ne le faisais pas j'allais surement le regretter et passer à coté de moments mémorables. Cette sortie fait partie du programme de socialisation , module « mieux vaut avoir des remords que des regrets ». Autant dire de suite que je n'aurai pas la moyenne tans les évènements risquent de partir en vrille.
Le défi de ces 3 jours sera de dresser un bilan comptable positif avec davantage de personnes qui m'aiment que de personnes qui me détestent.
On boira avec modération puisque l'organisatrice n'aime pas trop le vin et on ne jouera pas non plus au poker puisque ce jeu lui donne de l'urticaire. Claquement de bottes. Ja wohl Herr General ! Mais s'est-elle posée la question une seule seconde de savoir si les autres participants seront en adequation avec sa ligne de conduite ? Ca m'énerve, ca m'énerve.
« Ravages » de Barjavel sera du voyage, faute d'avoir en magasin « La nausée » de Sartre !
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4 mars 2009
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Le Pole Emploi peut s'enorgueillir de compter à présent parmi son vivier de chômeurs le cador des conseillers en communication, la fine fleur des publicitaires, l'empereur autoproclamé du marketing.
Le principal fait d'arme de cet hurluberlu est d'être l'initiateur d'affiches portant la mention "spectacle d'otaries vivantes"
La précision sur l'état de santé des mammifères à moustaches et nageoires me semble primordiale. Un spectacle aussi grandiose soit-il à base d'otaries empaillées, lyophilisées ou à l'horizontale dans un sac mortuaire a j'en suis fort aise de suite moins d'intérêt !
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