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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 12:20
J'étais à deux doigts de faire un billet comptant que j'étais financièrement plutôt bien loti, que je n'avais pas à scruter mon compte courant à tout bout de champ. Je n'ai jamais connu les fins de mois difficiles même au temps de mes toutes premières années dans la vie active. Non pas que j'avais une paye somptuaire mais davantage parce que j'achetais ce dont j'étais en mesure de me payer et aussi accessoirement parce que mes parents ne sont pas les Thénardier.

L'autre jour D. (oui la D. , la seule, l'unique) m'expliquait qu'il lui restait 300€ pour finir la fin du mois (on était le 10 au moment des faits). J'me suis dit que c'était triste  de devoir tout calculer, de se concentrer sur le strict nécessaire, d'avoir à parer au plus juste. Je me suis alors considéré comme un nanti, un privilégié. Par la suite j'ai de suite moins culpabilisé de sa situation quand elle m'a annoncé le planning de sa semaine : resto mercredi, et re belote le lendemain ! Mon corps à ce moment c'est décontracté, mon esprit s'est apaisé et j'me suis dit qu’au final  sa situation n'était pas dramatique, puisque la miss est en mesure d'aller 2 jours de suite au restaurant (avec "un copain"). Hu hu !

Me jugeant un brin hautain le grand Ordonnanceur des tâches mondiales (plus connu sous le nom de Dieu) a décidé de redistribuer le maigre fruit de mes économies.

Apres avoir fait le plein d'essence, au moment de vouloir partir mon machin à roues fait des siennes et refuse de démarrer. Pour être précis j'ai beau tourner la clé de contact il ne se passe rien, comme si la batterie était subitement naze ou qu'un problème électrique s'en était emparé. C'est la panique ! Je gère mal le stress, je n'ai pas l'habitude de tomber en panne. Un gentil monsieur me propose ses lumières et m'aide à pousser la voiture afin de ne pas déranger les autres usagers de la station service.

A présent que faire ? Ma caisse ne démarre plus. Utiliser le 50/50, le vote du public, l'appel à un ami ? Ah si seulement j'avais un ami. J'appelle le service assistance de mon assurance, je vais à coup sur me faire un ami là bas. Trop simple, bien trop simple, c'était sans compter sur mon téléphone portable déchargé ! Damned !  La malédiction des batteries nazes me poursuit ! Re séance d'angoisse.

Je me rends au Norauto juste à coté, en flippant quand même un peu d'avoir du laisser ma voiture non fermée à clé. Je branche mon portable comme un clochard sur la première prise de courant venue et compose le numéro de mes nouveaux amis. Mes supers potes ne sont pas en mesure de traiter mon problème de suite. J'attends. Je suis dans un centre auto, après tout pourquoi ne pas demander conseil à un employé qui habite ici. Je baragouine un truc dans mon français hésitant de post traumatisé. Le mec penche pour une panne brutale de batterie. Ma bagnole devrait donc démarrer en la poussant. Mais oui ! Bien sur. Illumination. Je retourne à ma voiture, j'interpelle au passage avec gentillesse le conducteur d'un pick-up afin  qu'il m'aide à pousser. Nos efforts restent vains.

Mes aminches de l'assistance ne se manifestent pas. Je demande conseil aux Norautomen qui ont vu la scène : une séance de poussette de voiture récalcitrante sous la pluie battante. Je leur explique les symptômes de la bête, mais manque de bol je tombe sur un mec parlant mal le français, avec un pet au casque. Je ne le juge pas, je suis déjà bien content de son aide. Il appelle à la rescousse un autre de ses potes golio mais la caisse ne démarre toujours pas. Arrive enfin le messie, enfin plutôt un mec "normal",  davantage rompu au technique de dépannage  que mes deux handicapés légers. En deux coups de cuillère à pot ma voiture démarre. Alléluia ! Je remercie l'assemblé et quitte le cauchemar. Je me dis que pour recharger la batterie rien de mieux que de rouler un peu sur la voix rapide. Une demi heure plus tard je me revoilà au bercail. Je me gare en connaissance de cause, conscient que ma voiture risque de ne pas démarrer. Je l'ai stationné sur une vraie rampe de lancement, une rue plane et rectiligne. Seul des bras musclés d'un tiers seront nécessaires pour la pousser le cas échéant. Je tourne la clé de contact. Il ne se passe rien. Tire de merde ! Demain à la première heure je t'emmène voir du pays au garage.

J'interpelle mon voisin au balcon afin qu'il me donne un coup de main. Apres de laborieuses poussées mon enclume fini par démarrer. Yes ! J'suis soulagé mais tout autant inquiet de connaître le montant de la facture dans le cas où cela ne serait pas qu'un simple problème de batterie.

J'ai voulu être  arrogant avec mes fins de mois qui chantent faux et me voilà puni. Pfffff.
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 18:34
Je m'attendais au pire et  ce fut au final simplement moyen. Comme bien des fois.  

J’étais voué à finir les quatre fers en l'air victime de Bacchus et de ses sbires. Il n’en fut rien.  Pas le moindre embryon de cuite ne s’est profilé.  Je me suis rendu compte que resoudre l'équation éthylique est bien plus compliqué qu'il n'y parait. Il ne suffit pas  que de l'alcool me fasse les yeux doux pour je finisse avec à coup sur avec une casquette plombée sur le crane.  Encore faut-il qu’une quelconque envie de lever le coude m’habite, que je sois dans le move, que je me sente exister, que mes voisins me captivent.

Le temps fini par passer dès lors que je décida d'aller déhancher mon corps rigide sur la piste. J'ai mis du temps à me décider, j'ai boycotté par mal des titres que le  pseudo  DJ proposait. J'ai d'ailleurs jugé que sa valeur ajoutée était peu flagrante au vu de l’ambiance mollassonne qu’il contribua à mettre dans la salle. J’aurai rapporté une vieille playlist de mp3, quelques blagues du journal de Mickey  est le résultat eut été du même acabit.  
Grand moment de n'importe quoi : jouer aux chaises musicales avec des gamins de 4 à 10 ans. Ou la garantie de faire chialer un mioche à chaudes larmes à chaque tour. Pfff ! Bourreau d'enfants va !

Je me suis tout de même bien éclaté à bouger ma carcasse de danseur constipé  sur les titres rock/dance/disco ou du moins c’est l’impression que j’ai réussi à véhiculer.
J'ai eu envie de me réfugier dans un trou de taupe quand j'ai vu mon père danser sur "satisfaction" de Benny Benassi. Des fois il faut s'avoir se retirer et aller sagement s'asseoir en attendant que l'orage passe. C'était pathétique ! J’ai détourné mon regard.

Mon frère a quant à lui dû s'ennuyer royalement. Il n'a pas foulé une seule fois la piste, se contentant de rester collé à sa copine, les yeux dans le vide. La soirée a dû leur  paraître interminable.

J'ai été content de reparler avec mes cousins/cousines. Je ne les aurais pas tous forcement reconnus (ni replacé les bons prénoms sur les bonnes têtes) si je les avaient croisés dans la file d'attente des caisses à Carrefour.

Le plan de table était pour le moins discutable, tout comme la disposition du mobilier. Des tables tout en longueur, pas l'idéal pour de cordiales discussions collégiales.

Une chose  m'a profondément rassuré : je n'ai quasiment pas vu d'ami(e)s des mariés. Hé hé ! Peut-être qu'ils n'en ont pas non plus ! Yes ! Bienvenue au club ! Tope là ! Give me five ! La distance a sans doute fait fuir les moins courageux.

J'étais vraiment bien sapé, mon accoutrement n'a souffert d'aucune critique. Faut dire que c'était un mariage, très simple, à la cool voire un brin mou, sans chichi ni fioriture, rustique au sens noble du terme.  Il s’en ai fallu de peu pour qu’avec ma cravate je ne passe pour l'extra-terrestre de service.

J'ai pu aussi constater que j'avais la mère la plus old school que la terre ai porté. Mais ça je le savais déjà.

Le lendemain un barbecue à la bonne franquette avec les invités rescapés de la veille permet de prolonger les instants festifs commencé la veille. Je passe de groupes en groupes, de famille en famille sans pour autant arriver à me fixer, à me dire que c'est là que je m’y retrouve le plus. J'ai toutefois réussi à mettre mon habituel grain de sel et à m'insurger contre l'astrologie ! Si une discussion ne vire pas à la prise de becs je suis malheureux ! Il s’en ai fallu  de peu que le ton monte suite à mes prises de positions en dilettante sur l'inné/l'acquis. J’ai raté une bonne occasion de me taire.

Malgré des longueurs j'ai passé un relatif bon week end. Sans toutefois affirmer que je crève d’envie de revoir tout ce petit monde au plus vite.
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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 17:14
Me connaissant et étant capable du meilleur comme du pire, je risque ce week-end :

a) d'être asocial, réservé et pitoyable
b) de finir fin mort et de passer pour la risée de la famille
c) d'avoir envie de mourir en voyant  la réussite ostentatoire des autres convives
d) d'appeler des n° de mon répertoire dès les premiers verres dans le pif
e) de culbuter la mariée sur la pièce montée afin d'envoyer un signal fort à ma mère sur mon hétérosexualité
f) de consulter à tout bout de champ ma montre en n'espérant qu'une chose : que cela se finisse au plus vite, qu’on remballe et que l'on n'en reparle plus. Tic tac tic tac ...

Seule la proposition e) me parait fortement improbable
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 16:43
Je discute avec un boulet tenace qui même en lisant ce blog est encore et toujours persuadé que je fais parti du sexe dit faible. Pourtant certains billets sont on ne peut plus équivoques pour savoir que je fait pipi debout et que l'usine à bolognaise ne se met pas en action tout le 28 jours ! Oui oui toi ! Relis ! Tu apprendras des trucs, notamment que les participes passés et les adjectifs ont une fâcheuse tendance à s'accorder. Heureux les simples d'esprit le royaume des cieux est à eux.
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 17:22
Voici ce que votre mois de naissance révèle sur vous (merci Facebook, toujours aussi serieux et professionnel). Hum hum ! Correction des copies !

* Entêté/e avec un cœur de pierre : Oh bordel ! Je ne dirai plus jamais de mal de l'astrologie.
* Déterminé/e et très motivé/e : heu … bah non
* Pensées obtus : borné effectivement mais pas obtus ni rétrograde
* S’énerve facilement : pas vraiment, j'suis plutôt pépère comme gaillard
* Attire les autres, et adore l’attention qu’on te porte : qui n'aime n'a pas besoin d'attention dans ce bas monde ?
* Sentiments profonds : oui oui il paraît, vivement que cela arrive
* Physiquement et mentalement beau/belle : super !  En français dans le texte ça donne quoi ?
* Point de vue ferme : non, j'suis plutôt indécis
* Facilement influençable : clairement non
* Pas besoin de motivation : l'affirmation exacte aurait été : « pas motivé tout court »
* Facilement réconforté/e  : non, j'ai besoin de temps pour penser mes plaies
* Méthodique (cerveau gauche) : c'est pas faux
* Aime rêver : des films je m'en fait à longueur d'année
* Forte clairvoyance : oui, j'ai un petit coté Maitre Yoda
* Bonne compréhension : de qui ? De quoi ?
* Généralement atteint/e de douleurs à l’oreille ou dans le cou : non, l'hypocondriaque que je suis n'a pas encore décelé de douleur à ce niveau
* Bonne imagination : oui en effet
* Bonnes capacités pour débattre : j'me défends
* Bonne condition physique : oui certes
* Respiration faible : mouais, sans pour autant être Jacques Mayol
* Aime la littérature et les arts  : oui, sachant que les arts englobent le cinéma et la lecture de Pif le chien
* Aime voyager : le problème c'est que je ne voyage pas
* N’est pas casanier/e : oh que si !
* N’a pas besoin de se reposer : no comment !
* Travailleur/se : pffff !
* Dépensier/e  : au contraire, j'ai plus tendance à avoir des minis oursins dans les poches
* Très spirituel/le :  l'an 2000 sera spirituel c'est écrit dans Elle. Du fun pour une fin de siècle.
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 01:10
Je pensais à juste titre qu'une fois de plus les quelques jours passés chez mes parents allaient être plats comme une limande, rythmés par un relatif ennui et de laconiques conversations.

Au cours d'un     anodine discussion avec ma mère, celle ci se met à me raconter les dernières niou-niouzes de famille. Quand il s'agit de la famille proche j'essaie de tendre un oreille attentive histoire d'être un brin au fait des pérégrinations d'untel ou unetelle. Mais là maman me parle d'un mec que je ne connais même pas. Je n'arrive même pas à re situer à quelle branche il appartient. Bref ! Un parfait inconnu que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam.

A l'instar du jeu « Pyramide » ma darone choisi de la jouer en 5 briques.

1) Jacques a acheté un cheval (Ouais ! Super ! Pourvu qu'elle ne m'annonce pas qu'il ai viré zoophile !)
2) Ils vivaient jusqu'à présent dans 2 maisons séparées (Lui et son cheval ? Nan ?)
3) A présent ils vivent ensemble (C'est ma magie du couple ! Oui je sais faudrai que j'en prenne de la graine, bla bla ...)
4) Il vit avec un copain (Oh bordel ! Je sens la menace poindre, cela va être pour ma pomme)
5) On (mes parents) se dit qu'un beau jour tu vas nous annoncer la même chose (respirer par le nez, rester zen, manger un kisscool)

Arg ! Je rassure ma génitrice lui disant avec mes mots que je suis hétéro convaincu et qu'il n'est pas à l'ordre du jour qu'un objet contondant franchisse le seuil de mon rectum !

« Ah,  mais tu sais, tu nous dis toujours que tu sors avec des copains »

Bon ! Certes ! Pour la rassurer j'aurais pu lui dire que j'avais eu l'occasion il y a peu de pilonner la touffe d'une libertine. J'allais pas non plus annoncer en grandes pompes que j'enchaine râteaux, rencards foireux, plans cul, depression et sorties entre presque inconnu(e)s.  A force de faire croire que j'ai des amis je me suis retrouvé piégé à mon propre jeu.

Je concède être un tantinet au fait de la culture gay. D'ailleurs la moitié des blogs de dépravés que je lis sont tenus par des homos.

Et puis ce n'est quand même pas ma faute si tous les vendeurs de chez Célio sont de l'autre bord. Je ne vais pas renoncer pour autant à acheter des fringues dans leurs enseignes sous prétexte qu'une tata vient me demander si j'ai besoin d'aide.

Je pensais me faire chier comme un rat mort, la déclaration fracassante de ma mère a eu le mérite de pimenter mon passage au bercail, au point même de me perturber et de me faire perdre mes repères. Faut que je me rassure, il faut que je me rassure ...

En regardant le DVD « Les frères Grimm », film bien moisi au demeurant, j'ai davantage été en émoi devant la bonnasse qui s'enquiert auprès de son miroir magique si elle est toujours la plus belle du royaume que par Matt Damon en  bouclé blondinet.

Ouf ! Sauvé ! Pour fêter ma guérison je vais me taper  « Retour à Brockback moutain » puis ecouter l'intégrale de Dave !

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 22:42
Ma nouvelle lubie à moindre frais du moment est de vouloir faire pousser avec amour de la menthe sur mon balcon afin de pouvoir directement se fournir en feuilles pour confectionner des Mojito. Ouais !

D’ailleurs D. m'avait entre autre offert pour mon anniversaire le kit du parfait bobo à main vert clair :   des jardinières, du terreau ainsi que des graines de differentes plantes aromatiques (basilic, persil, ciboulette). J'ai joué le jeu, j'ai mis tout ce petit monde en pot et j'ai copieusement arrosé le tout, attendant que Dame Nature fasse son oeuvre.

Persil et ciboulette, je connais, rien de bien nouveau sous le soleil, mes parents en on toujours eu dans le jardin.  Par contre pour ce qui est du basilic c'est une petite première. Mais qu'à cela ne tienne, je verrai bien une fois les pousses sorties de terre. A force de lui diffuser de la musique classique (adagio for strings in C d'Albinoni) et accessoirement de lui balancer de la flotte sur la troche mon basilic pointe à vitesse grand V. Je suis tout de même déçu car les feuilles ne sont pas si odorantes que cela, voire pas du tout.

Apres une investigation botanique poussée digne d'une Julie Lescaut des campagnes,  il s'avère que ce sont de certes jolies mauvaises herbes, parfaites usurpatrices qui sont devenues les reines de la jardinière.  Je me suis laissé berner. Les plants de basilic sont quant à eu restés minuscules, bien planqués, relégués au second plan. J'aurai pas eu l'air con avec des herbes folles dans mes pasta !

« Chérie, je te présente ZE  spécialité maison :  pâtes, sauce tomate, basilic. Tu vas te pourlécher les babines,  grande gourmande que tu es !

Allô le centre anti-poison ! Vous pouvez m’envoyer un hélicoptère de toute urgence ? »


(*) Pour éliminer les mauvais Serbes !
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 15:26
« Ecoute passe une bonne semaine à Paris. Mais je préfère qu'on en reste là ! Un peu limite le coup d'hier. Autre chose à faire que la pute. Bye »

Hé minute papillon ! La pute ? Quelle pute ? Tout de suite les grands mots. As-tu vu la moindre trace d'argent ? Alors pô pô pô !

Sa réponse m'arrange, je vais ainsi pouvoir assister aux sorties que je m'étais dégotées afin d'occuper mes soirées et de moins entendre mes voisins de chambre/palier/étage qui hurlent en congolais du sud, en roumain ou même dans la langue de Molière.

Quand je suis à Paris je prends vite le pli, je me surprends à marcher d'un bon pas et de ne pas rechigner à passer 3/4h matin et soir dans les transports en commun. Dire qu'à Strasbourg je fais des bons quand je suis coincé dans les bouchons et que je mets une demi heure pour aller bosser.

La journée de formation est plaisante. Je pige tout, je suis content, limite curieux d'en apprendre plus. Je suis agréablement surpris de ma propre attitude. Cette formation arriverait-elle contre toute attente à point nommé ?

Ce soir j'ai loup-garou. Yes ! … Jusqu'à ce que je ne déchante. Le courant ne passe pas trop bien avec les autres joueurs, je suis un peu à coté de la plaque. Faute de les connaitre, ce qui est on ne peut plus logique, j'ai du mal à rebondir à leur private jokes.  Lors des phases de jeu cela ne se passe guère mieux. Je suis un peu dérouté par la façon dont les tours se déroulent. Mais le plus grave c'est que je n'arrive pas à faire passer mes idées. Lorsque je prends la parole pour m'innocenter l'effet contraire se produit tant mes propos sont confus. Je m'enfonce, je rame et deviens du coup un suspect aux longues dents.  Évidement on m'élimine à la quasi unanimité. Arg ! Vivement ma formation de prise de parole en public.

Je n'insiste pas trop, mauvaise pioche, mauvais choix. A 23h je suis à l'hôtel, certes déçu de ma soirée mais  content qu'elle ai pu être révélatrice de mon manque d'aisance à l'oral. Je me console avec le cours de gabonais qui vient juste de commencer.
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 18:44
Voila c'est fini. Au vu de mon courage légendaire, j'ai laissé D. faire le sale boulot. A sa demande on a fait sommairement le bilan de nos deux mois de relation chaotique . On est tombé d'accord sur le fait que la situation soit  irréversible et que se donner du temps supplémentaire n'arrangerait rien.

Je pensais que la fin était inéluctable mais je ne pensais pas qu'elle subviendrai là maintenant, pas aujourd’hui. D'autant plus que la soirée barbecue de la veille fut  fort plaisante.

[ Moult victuailles et breuvages à foison, de la zic et des invités sympa. Bon d'accord j'ai fini pompette. J'ai bu comme un trou, discuté avec des tas de gens, beuglé des conneries au micro comme un gros lourd, harangué la foule,  dansé sur du Britney. D. a eu du mal à me reconnaître. Elle ne m'a jamais vu autant parler. Je me suis même permis de commettre un attentat botanique en gerbant dans un espace de plantations appartenant à la commune. Fin mort la classe ultime continue de m'habiter !
 Je souhaiterai  volontiers revoir certaines frimousses. Surtout quand on s'entend dire par l'organisatrice que je suis génial. Mais ce n'est pas le sujet.]

Son nom elle le signe à la pointe de l’épée d’un D qui veut dire ... dégage ! Je suis malgré tout triste, une page certes de brouillon se tourne.  Je n'avais quasi aucun sentiments pour cette fille mais cela me fait tout de même un micro pincement au cœur . Au moment de quitter son appartement moisi, la mine grave, le regard bas et crispé,  j'ai feins de déposer une petite larme. D s'en ai rendu compte, l'essentiel est là. J'espère qu'elle cogitera un peu. Quel comédien je fais ! Je m' épate moi même.    

Je crois surtout que cette séparation tombe à point nommé pour elle. J'ai en effet de fortes présomptions  qu'elle est allée s'ouvrir l'appétit ailleurs. Le traiteur étant même venu livrer à domicile !   Sentant la fin proche, en rusé renard  je me suis permis d'activer l'historique de ses conversations MSN (je suis une mini pute !).

Apres analyse des logs des derniers jours je découvre que mon matricule n’est guère reluisant. J'apprendrai aussi qu'elle a eu du mal à résister à son collègue (qui plus est l'attire sexuellement)  venu chez elle pleurer dans ses jupons à la recherche de réconfort suite à une séparation imminente avec sa  copine. D. a joué les âmes charitables, à l’écouter geindre comme quoi c'est trop dur la vie et tout le toutim.   Pour le consoler elle a sans doute écarté les cuisses. Si c’est pour la bonne cause tu es pardonnée ! De toutes façons le social ou l’humanitaire ne sont pas ma tasse de thé. Va, je ne te hais point malgré que tu ais fait entrer le loup dans la bergerie.

Elle m’a vendu une fin à la Hélène et les garçons, avec ses répliques cultes :  "on reste amis, c'est mieux ainsi, je n'ai pas envie de te faire souffrir". Souffrir moi ? Vous n’y pensez pas ! Un caillou ne souffre pas ! J’ai accepté sa camelote, je ne couperai pas les ponts… de suite.

Je suis partagé entre lui dire que je suis au courant de ses (supposés) écarts ou jouer le simplet  qui ne se doute de rien.  
Si un semblant de contact est conservé et que l’on est amené à se revoir je l’aurai quand même mauvaise de passer pour le cornard de service devant ses amies confidentes,  toutes au courant des agissements de la miss.

Du coup je m'abstiens de jouer les victimes. Je pensais lui concocter un mail salé,  moralisateur au possible lui expliquant que c’est très vilain ce qu’elle a fait.  Ha-Ha ! Hôpital - Charité ; Paille – Poutre.  Toussa ! Un joli  copier/coller de l’historique aurait été du plus bel effet  ou  bien encore lui envoyer l'adresse de mon blog afin qu'elle sache tout le bien fondé que j'éprouve à son sujet ! Mais chut !  Cela ferai désordre.  Je ne peux pas me permettre de la traiter de salope étant donné que je boxe dans la même catégorie, voire la catégorie supérieure.

Tout ce qui est arrivé était écrit, tout était archi prévisible. Je n'ai pas mal, je n'éprouve rien. Cet ersatz de relation ne m'a quasi rien apporté si ce n'est d'être dans la relative "normalité" durant deux mois. J’ai pris conscience qu’avec mon four micro-ondes grill chaleur pulsée j’étais en mesure de concocter des tas de petits plats. Merci D. de m’avoir ouvert les yeux à ce sujet.  Tout n'était pas que pure perte de temps.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 14:54
Misère sexuelle quand tu nous tient ! Je dois faire appel à des stratagèmes digne du plus rusé des sioux. D. a voulu faire une partie de Trivial Pursuit et comble du comble elle a osé parier un rapprochement  bucco-génital qu'elle me battrai. Bon joueur, j'ai relevé le défi ... j'ai gagné haut la main ! Pffff la nulle !
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